L’Actualité aménagement de 20% de zones industrielles

3 milliards de dollars consommés !

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Souhila HAMMADI Publié 22 Janvier 2021 à 23:23

© D. R.
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Le ministre de l’Industrie a révélé, jeudi lors d’une plénière consacrée aux questions orales au Sénat, que 293 milliards de dinars, soit l’équivalent de 3 milliards d’USD, ont été dépensés, en quelques années, dans l’aménagement des zones industrielles à hauteur de 20%. 

“C’est une catastrophe financière. Nous ne pouvons pas rattraper en six mois un passif aussi lourd”, a-t-il répondu au sénateur qui s’enquerrait des retards mis dans le démarrage des projets d’investissement à cause de l’absence de viabilisation des sites.  “Les opérateurs sont invités à contribuer à l’aménagement de leur environnement”, a-t-il suggéré. Il a annoncé, dans la foulée, l’élaboration d’un projet de révision de la loi 08-04 de 2008 portant foncier industriel. 

Les amendements envisagés devront faciliter à l’État la restitution des assiettes du foncier industriel non exploitées par leurs attributaires, depuis les années 80 pour certains. Ferhat Aït Ali a affirmé qu’aucun investissement n’a été concrétisé sur environ 1 250 hectares, en dépit de l’affectation de fonds publics pour leur aménagement.

“Le foncier industriel était octroyé sans aucune étude ni respect des conditions juridiques et exigences économiques.  Certains bénéficiaires de ces terrains ont vendu illégalement les actes de cession, d’où la nécessité d’ouvrir des enquêtes en vue de les récupérer”, a-t-il estimé, informant que 3 000 lots ont été repris par l’État après une longue procédure. 

Il a souligné, par ailleurs, que le gouvernement en fonction en 2017 a engagé la réalisation de 50 nouvelles zones industrielles, “sans aucune étude objective, ce qui a coûté à l'État des montants colossaux”. Quarante-quatre projets ont été mis à l’actif des collectivités locales et six gardés dans l’escarcelle de l’Aniref. 

Le ministre du Commerce a imputé, pour sa part, l’augmentation des prix de produits de large consommation à “la hausse des cours mondiaux et des coûts logistiques, ainsi qu’à la dévaluation du dinar algérien”. 
 

S. H.

 

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