L’Actualité TIARET

Les commercants de boissons alcoolisées interpellent le wali

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Salem REMANE Publié 18 Janvier 2021 à 22:30

Les commerçants de boissons alcoolisées, les gérants des débits de boissons, bars et bars-restaurants n'arrivent plus à contenir leur détresse après la mise en veilleuse de leurs activités depuis près d'une année.
“Alors que tous les commerces ont été autorisés à renouer avec leur activité après de longs mois de confinement causé par la crise sanitaire, nous sommes toujours interdits d'ouvrir pour des raisons pour le moins équivoques”, affirme à Liberté l'un des concernés qui trouve cette décision absurde et injuste.

Absurde, c'est le mot juste lorsque l’on sait que les unités de production de boissons alcoolisées n'ont connu aucun arrêt, alors que le produit n'a jamais manqué sur le marché parallèle. Dans ce sillage, notre interlocuteur enchaîne : “On demande à ces décideurs de nous expliquer où est la différence entre notre activité et celle des restaurants et cafés maures qui sont autorisés à reprendre, bien que sous réserve de mesures restreintes.”
Dans le même contexte, ces derniers affirment avoir saisi le wali de Tiaret depuis plus d'un mois, par le biais d'une requête dont nous détenons une copie, qui n'a toujours pas trouvé de réponse. “À défaut de nous autoriser à reprendre notre activité, nous sollicitons les autorités compétentes pour faire montre du minimum de décence en daignant répondre, positivement ou négativement, à notre doléance”, nous dit l'un des signataires de la requête.

Ce dernier n'a pas omis d’exprimer son indignation devant ce qu’il considère comme un arbitraire caractérisé sachant qu'il assume des charges colossales, masse salariale, loyer, impôts, cotisations sociales... alors qu'il est contraint à l'immobilisme pendant que, juste à côté, le marché parallèle fait des siennes avec des tarifs doublés, triplés ou même quadruplés pour certains produits sans aucune charge. Par ailleurs, étant donné que Tiaret se trouve dans la zone “hors danger”, dans la mesure où le confinement domestique a été suspendu depuis des semaines, les autorités locales sont appelées probablement à se pencher sur la question et penser à libérer le reste des activités qui ne le sont pas jusqu'à aujourd'hui, à l'instar des bains maures, douches publiques..., de l’avis d’observateurs locaux. 

SALEM REMANE

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