L’Actualité Ils ont organisé un sit-in devant le rectorat de l’Université de Tizi Ouzou

Les enseignants vacataires maintiennent la pression

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Kouceila TIGHILT Publié 26 Janvier 2021 à 23:55

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Les titulaires de doctorat et de magistère exerçant à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou ont organisé, hier, un sit-in devant le rectorat pour exiger la satisfaction de leur revendication portant “droit au recrutement direct”.

À travers cette action, les protestataires entendaient dénoncer la fuite en avant adoptée par le ministère de tutelle qui continue, selon eux, à ignorer la revendication portant recrutement direct des titulaires de doctorat et de magistère “au moment où les universités souffrent d’un manque flagrant en enseignants chercheurs”, disent-ils.

Une insuffisance évaluée, précisent-ils, à plus de 50 000 enseignants à l’échelle nationale et à 3 000 enseignants à l’université de Tizi Ouzou. 

À ce propos, les titulaires de doctorat et de magistère ont estimé que cette fuite en avant de la tutelle va encore aggraver leur situation déjà précaire car, exerçant sans salaire décent et sans sécurité sociale. 

Outre la dénonciation de cette précarité sous laquelle ils ploient, ces enseignants vacataires rejettent catégoriquement la solution que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique préconise pour endiguer le chômage qui frappe l’élite à l’université, celui-ci leur proposant de les intégrer dans d’autres domaines d’activité.

“Il est utile de rappeler au ministre que le magistère et le doctorat sont des diplômes destinés exclusivement à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et que toute tentative d’ignorer cette vérité mènerait droit à l’échec”, soulignent-ils.

Tout en rappelant l’urgence de satisfaire les besoins de l’université en enseignants chercheurs, pour ainsi “venir à bout du bricolage”, les titulaires de doctorat et de magistère ont réitéré leur engagement à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à l’aboutissement de leur revendication portant droit au recrutement direct.  
 

K. TIGHILT

 

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