- A la une
- Radar
- L’Algérie profonde
-
Culture
Culture
- Sport
- Auto
- LIBERTE عربي
-
LIBERTE Éco
LIBERTE Éco
Il y a du chahut à l’Assemblée nationale, conséquence de la présentation de la déclaration de politique générale, lundi dernier, par le Premier ministre.
Le pouvoir n’a pas encore formulé une claire réponse au mouvement populaire en développement depuis vendredi dernier.
Une deuxième fois, Rachid Nekkaz vient faire campagne pour la présidentielle et agiter une scène politique aux codes, depuis longtemps, stabilisés.
Le contenu du discours, de médiocre qualité, lu au nom du Président pour ce 24 Février, montre le décalage que le pouvoir continue à entretenir, non seulement avec le peuple, mais aussi maintenant, au vu des événements, avec le réel.
Pour la première fois en vingt ans, le régime est contraint d’entendre l’expression de son rejet national à travers une action populaire qui a impliqué toutes les régions du pays.
En sanctionnant prestement le P/APC de Khenchela, le pouvoir a voulu faire passer son incendiaire provocation pour une inusuelle bavure.
“Mais attention, la force de l’Algérie réside dans la force de ses institutions.” Ce “attention” exprime une franche volonté du ministre de l’Intérieur de menacer.
Depuis son avènement, le régime Bouteflika n’a pas changé dans sa manière de gérer les libertés politiques. Les Algériens ont toujours eu le choix entre le soutenir ou endurer l’épreuve du bâillon.
Pour la cinquième fois, Bouteflika est candidat à la Présidence de l’Algérie. Avec, pour la cinquième fois, la certitude de l’emporter, et avec “une majorité écrasante”.
Visiblement, le pouvoir a hâte de changer la Constitution. Très probablement pour se donner un texte qui servira à encadrer la succession. Ce qu’il n’a pas pu faire avant une élection ajournée, il le fera après un scrutin tenu à échéance.