L’Actualité Tribunal de Béjaïa

50 000 DA d’amende pour plusieurs militants

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L. OUBIRA Publié 01 Janvier 2021 à 22:36

© D. R.
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Le  juge près  le  tribunal  correctionnel de Béjaïa a rendu, jeudi 31 décembre, ses verdicts dans les deux procès distincts  des dix hirakistes et du journaliste Moualek Abdelouahab.

Ce dernier, poursuivi  pour “attroupement  non armé”, a été condamné par le juge à une amende de 50 000 DA. “Je vais faire appel”, a déclaré Moualek à sa sortie de la salle d’audience.

La même amende a été infligée aux  dix hirakistes, dont l’un, Walid Madi en l’occurrence, est en détention à la prison d’Oued-Ghir depuis le 3 novembre dernier. Dans son verdict, le juge a prononcé contre le détenu une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 50 000 DA.

“Le détenu sera libéré aujourd’hui (jeudi, ndlr)”, a assuré à Liberté Me Zenati Mourad, l’un des avocats du collectif de la défense. À rappeler que les 9 hirakistes ont été poursuivis pour “attroupement non armé” et le détenu, Walid Madi, pour “attroupement non armé” et “outrage à corps constitués”.

En  outre, le  procès  de  dix  présumés  militants  du  Mouvement  pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) ,qui s’est tenu le même jour et devant le même tribunal, a été reporté au 28 janvier prochain.

La juge a décidé de son renvoi  sur  demande  formulée  par  le  collectif  des avocats de la défense. “Nous avons demandé le report du procès parce qu'on ne peut pas plaider dans un tel climat”, a déclaré  Me  Benabdeslam, l’un des avocats du collectif de la défense. 

En effet, dès  8h  du  matin, un  dispositif  de sécurité impressionnant a été déployé devant la cour de Béjaïa et  de  l’artère  principale y attenante, afin d’empêcher le rassemblement de soutien aux accusés, auquel a appelé le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). 

Les  services  de  sécurité  ont  arrêté  plusieurs  personnes, y  compris deux présumés militants  du  MAK,  Hamchache  et  Bouchaâlane,  convoqués  au procès.  Selon une  source sécuritaire,  près d’une  vingtaine  de  présumés militants ont été interpellés, puis relâchés  après  leur  audition  par la police.

Dans une déclaration rendue publique, le Comité pour la défense des libertés (CDL) de Béjaïa a  dénoncé  les “arrestations  et  les intimidations”, non sans “exiger la libération immédiate” des personnes interpelées, mais  aussi l’arrêt des “intimidations policières” et des “arrestations arbitraires”.

À  noter  que  les  dix  militants  présumés  “makistes”  sont  poursuivis  pour “attroupement non armé” et “atteinte à l’unité nationale”.
 

L. OUBIRA

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