Le colonel Mounir Laldji, directeur de la sécurité publique (DSP) au commandement de la Gendarmerie nationale, a révélé, hier, que, durant l’année 2017, 88 enlèvements de personnes ont été enregistrés. Il a précisé que l’ensemble des situations a été résolu.
En effet, M. Laldji a indiqué que sur les 88 cas d'enlèvement constatés, les victimes ont réussi à prendre la fuite dans 16 cas, en profitant d’un moment d’inattention de leurs ravisseurs, dans 49 autres cas, les victimes ont été libérées par leurs ravisseurs, tandis que 23 victimes ont été libérées saines et sauves par les gendarmes enquêteurs. Selon la même source, 28 cas concernent des enfants mineurs dont les mobiles principaux relèvent de l’abus sexuel, de la vengeance et de la demande de rançon. “Aucune rançon n’a été versée”, a tenu à préciser M. Laldji. De manière globale, les unités de la Gendarmerie nationale ont traité, en 2017, 173 212 affaires, soit une hausse de 149% par rapport à 2017, et ont procédé à l’arrestation de 265 520 individus, soit une augmentation de 150% par rapport à l’année 2016. Selon le colonel Mounir Laldji, plus de 274 600 procès-verbaux ont été adressés aux juridictions compétentes, soit une hausse de 140%, dont 220 218 délits, soit 80,37% du bilan global de l’année 2017. Lors d’une conférence de presse, M. Laldji a indiqué que les wilayas de Guelma (20 534 cas), de Batna (17 972 cas), de Sétif (14 713 cas), de Mila (12 431 cas) et d’Alger (11 997) sont les principales localités où le taux de criminalité est en hausse.
F. B.