L’Actualité sofiane oumellal de nouveau condamné à deux ans de prison

Acharnement judiciaire contre le maire d’Afir

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Samir LESLOUS Publié 12 Mai 2021 à 01:14

© D. R.
© D. R.

Après avoir été relaxé, début  mars dernier, dans  l’affaire  de  l’autorisation accordée, en 2019, à une famille pour utiliser, durant quelques heures, la salle de restauration  d’une  école  primaire  lors  d’une  fête  de  mariage, voilà encore que Sofiane Oumellal, le maire RCD de la commune d’Afir, dans la wilaya de Boumerdès, est à nouveau poursuivi en justice au motif, non moins fallacieux, d’avoir autorisé le propriétaire d’un camion citerne à venir en aide aux habitants auxquels il distribuait de l’eau durant le début du confinement. 

Selon un membre du bureau régional du RCD à Boumerdès, cette affaire abracadabrante a été jugée en audience le 23 avril dernier et son verdict a été rendu le 4 mai dernier.

Selon notre interlocuteur, Sofiane Oumellal est condamné par le tribunal de première instance de Boumerdès à deux ans de prison ferme, 200 000 DA d’amende et 200 000 DA de dommages et intérêts. 

“Cette condamnation pour un motif aussi fallacieux confirme qu’il y a bel et bien un acharnement des autorités contre le P/APC d’Afir. Il s’agit d’une véritable cabale”, a dénoncé notre interlocuteur avant de revenir sur les faits de l’affaire. 

“Au début du confinement, en 2020, le maire a autorisé le propriétaire d’un camion citerne à venir en aide aux habitants d’Afir auxquels il distribuait de l’eau. Notre région manque cruellement d’eau et l’APC, ne disposait que d’un seul camion citerne qui était loin de pouvoir répondre à toute la demande des habitants, d’où sa décision d’autoriser ce bénévole à venir en aide aux habitants et à participer aux opérations de désinfection lancées dans la localité comme partout sur le territoire national”, a-t-il expliqué.

Selon les explications fournies par ce cadre local du parti, en plus de la nature des actions auxquelles a participé le transporteur qui est purement d’intérêt public, il y a l’article 123 du code communal qui accorde au maire la prérogative d’intervenir dans les cas de pandémie et de toute autre maladie transmissible. 

“Si, à la limite, cette citerne avait été utilisée à des fins personnelles, l’administration aurait pu trouver à redire, mais elle a été utilisée au profit de la population. 

Cette affaire laisse supposer deux choses : soit l’administration veut délivrer un message qu’il ne faut pas venir au secours de la population, soit d’avertir, à travers la personne du maire d’Afir, tout élu qui oserait prendre une initiative. Une chose est certaine, c’est qu’il y a là acharnement”, déplore notre interlocuteur, précisant qu’une action en appel a été interjetée par Sofiane Oumellal auprès de la cour de Boumerdès. 
 

Samir LESLOUS

 

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