Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a écarté, lundi à Alger, “l'introduction” d'une troisième dose de vaccin dans la campagne nationale de vaccination anti-Covid 19, soulignant que le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de Covid-19 n'a pas encore évoqué cette éventualité.
S'exprimant en marge d'une journée de formation des cadres de plusieurs secteurs dans le cadre du projet de “Réponse solidaire européenne à la Covid-19 en Algérie”, M. Benbouzid a indiqué que plusieurs pays “n'ont pas encore examiné la possibilité d'administrer une troisième dose de vaccin”, écartant, dans ce sens, l'introduction de cette dose dans la campagne de vaccination nationale.
Interrogé sur l'éventuel recours à “l'obligation de vaccination”, M. Benbouzid a fait remarquer que le citoyen était conscient de l'importance de la vaccination et nous souhaitons qu'il le fasse de “sa propre volonté”, de manière à endiguer la propagation du virus et à protéger tous les membres de la société.
La décision “d'obligation du vaccin n'est pas du ressort du secteur”, a-t-il dit. Pour ce qui est de la préoccupation de certains citoyens concernant la non-validation par certains pays du vaccin Sinovac, le ministre a précisé que “10 pays européens autorisent l'entrée des étrangers sur leur territoire, dont la France qui leur exige une troisième dose pour accéder aux espaces qui exigent la présentation du pass sanitaire”.
S'agissant de la situation épidémiologique, M. Benbouzid a souligné qu'une baisse sensible du nombre des nouveaux cas confirmés et des décès a été enregistrée, après un pic atteint en juillet dernier, au moment où la campagne de vaccination enregistrait “une grande affluence” avec une moyenne de 296 000 personnes/jour.
Il a appelé à “booster la campagne de vaccination en collaboration avec tous les secteurs concernés, dans le cadre de la rentrée sociale”, le ministère de la Santé ayant garanti les moyens nécessaires en collaboration avec plusieurs instances.
APS