L'homme d'affaires français, Bernard Tapie, un temps érigé en symbole de la réussite sociale, ministre et président du club de football de Marseille avant d'être rattrapé par les ennuis judiciaires, est mort, hier, à l’âge de 78 ans, d'un cancer. “Il est parti paisiblement, entouré de sa femme, de ses enfants, de ses petits-enfants et de son frère, présents à son chevet”, a annoncé sa famille dans un communiqué au groupe de presse La Provence, précisant qu'il serait inhumé à Marseille (sud), “sa ville de cœur”. Tour à tour entrepreneur, présentateur d'émission télévisée, chanteur, président du club de football de l'Olympique de Marseille (OM), ministre, acteur ou encore patron de presse, Bernard Tapie est décédé à son domicile parisien.
Rue des Saint-Pères, au cœur de la capitale, des anonymes, souvent Marseillais d'origine et supporteurs de l'OM, lui rendaient hommage devant l'hôtel particulier qu'il possédait et où il est mort. “J'avais besoin de venir ce matin, on s'y attendait, mais ça fait quelque chose”, disait Catherine, déposant quelques fleurs. Au sommet de la gloire et du succès dans les années 1980, la fin de la vie de Bernard Tapie a été rythmée par la maladie et des soucis judiciaires. En juin, il avait publié avec le journaliste Franz-Olivier Giesbert un livre en forme de testament, titré Bernard Tapie. Leçons de vie, de mort et d'amour, où il revenait notamment sur la “plus grosse” des “conneries” de sa carrière, la vente d'Adidas.
AFP