L’Actualité Rentrée universitaire

Déficit en places pédagogiques à l’Université d’Aïn Témouchent

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M. LARADJ Publié 23 Septembre 2021 à 00:20

© D. R.
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À la veille de la rentrée universitaire, le 3 octobre prochain, l’université Belhadj-Bouchaïb à Aïn Témouchent fait face à un manque de places pédagogiques, car ne disposant que de 8 000 places, alors qu’elle s’apprête à accueillir près de 13 000 étudiants, dont 2 569 nouveaux inscrits.

Au moins 400 places devraient être réceptionnées incessamment en plus de trois amphithéâtres d’une capacité de 250 places pédagogiques chacun prévus pour cette rentrée. Les trois amphithéâtres, rappelons-le, est un projet qui fait partie de la 3e tranche du plan d’extension de l’université Belhadj-Bouchaïb d’Aïn Témouchent. Mais cela demeure insuffisant face à un effectif estudiantin qui augmente d’année en année.

Rappelons que chaque année, le nombre des étudiants augmente sachant que l’ex-centre universitaire a débuté avec 500 étudiants lors de son inauguration en 2009 contre près de 11 000 étudiants inscrits lors de l’année universitaire 2020-2021.

C’est pourquoi l’on assiste à une véritable course contre la montre pour garantir une rentrée sans difficulté, comme en témoigne cette récente sortie sur le terrain de M’hamed Moumène, wali d’Aïn Témouchent.

Le chef de l’exécutif n’a pas omis de déclarer, dans une de ses sorties, que “le retard occasionné par l’entreprise réalisatrice dure depuis l’année écoulée où il a été enregistré un déficit en matière de places pédagogiques, et ce, contrairement à cette année, puisque les travaux avancent à grands pas conformément à l’engagement pris avec l’entrepreneur pour que les trois amphithéâtres soient prêts dans les délais”.

Après des réserves émises, une décision a été prise par la direction des équipements publics pour la prise en charge de l’opération de renforcement du chauffage dans la cité universitaire.

Fort heureusement, les études se dérouleront sous le régime de groupe, sinon, le problème du déficit en places pédagogiques aurait été durement ressenti. Selon le Pr Ziadi Abdelkader, recteur de l’université, en raison de la conjoncture sanitaire que traverse le pays due à la pandémie de Covid-19, l’administration vient d’opter pour le système d’enseignement par groupes. 

À cet effet, les étudiants seront scindés en deux groupes, qui vont s’interférer chaque semaine, l’un en présentiel et l’autre suivra les cours en ligne, sachant que le nombre d’étudiants des 5 niveaux d’études a été limité à 16 dans un espace de 50 m2 conformément au protocole sanitaire.

À ce titre, les professeurs sont tenus d’enregistrer des vidéos de leurs séances au profit de ceux qui suivent les cours en ligne. Pour une meilleure maîtrise de cette rentrée toujours exceptionnelle, une cellule locale de suivi de l’année universitaire 2021-2022 vient d’être mise sur pied conformément à l’arrêté ministériel n°918 du 22 août 2021.

Elle veillera à la préparation de la rentrée universitaire, mais aussi à sa clôture en coordination et en concertation avec les autorités locales, en particulier les services sanitaires, et ce, en plus de la sensibilisation sur l’importance de la vaccination contre la Covid-19 au profit des membres de la famille universitaire, enseignants et étudiants.

Selon notre interlocuteur, la cellule locale peut adapter le protocole sanitaire selon la spécificité de l’université et l’évolution de la situation épidémiologique comme le stipule l’article 6 dudit arrêté. 
 

M. LARADJ

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