L’Actualité DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE OLÉAGINEUSE À SIDI BEL-ABBÈS

Des agriculteurs investissent dans la culture du colza

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A. BOUSMAHA Publié 25 Septembre 2021 à 00:20

© D. R.
© D. R.

■ La récolte du colza destiné à la transformation a atteint 15 quintaux, soit 750 kg/ha, dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, a affirmé Fatima Benmansour, directrice à l’Institut technique des grandes cultures (IGTC), lors d’une rencontre régionale sur cette filière organisée en fin de semaine.

“Pour cette année, les superficies allouées à la culture du colza vont augmenter, notamment de 500 ha dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, de 100 ha Oran, de 250 ha à Tlemcen et un peu plus pour la wilaya de Mostaganem”, a-t-elle ajouté, soulignant l’intérêt de plus en plus croissant des agriculteurs pour cette culture.

Concernant les semences, la directrice de l’ITGC a affirmé qu’“elles ont été produites localement et elles sont disponibles pour couvrir les besoins des agriculteurs”. Dans la foulée, elle a précisé que des équipements, surtout pour la mise en culture et la récolte du colza, notamment les semoirs et la moissonneuse batteuse sont disponibles à la CCLS.

“Les agriculteurs n’ont pas à s’inquiéter”, a-t-elle assuré, rappelant que “le colza est considéré parmi les cultures stratégiques sur lesquelles s'appuie le ministère de l'Agriculture pour concrétiser la feuille de route qu'il s'est fixée dans le plan d'action 2020-2024 afin de contribuer au développement de l'économie algérienne”.

Outre l’itinéraire technique de cette culture et ces perspectives de développement, les agriculteurs présents ont également insisté sur le soutien pour l'accès à la multiplication des semences, la relation producteur-transformateur et l’accès au crédit de campagne bonifié Rfig.

À ce propos et dans le but d’encourager le développement de cette filière dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, les agriculteurs, dont certains tablent sur un rendement de plus 30 q/ha, ont également souhaité l’augmentation du prix de vente du quintal de colza pour la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS), et qui, selon eux, ne sont pas assez attrayants pour couvrir les frais dépensés par les producteurs de colza et les équilibrer en cas de mauvaise récolte.
 

A. BOUSMAHA

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