L’Actualité LE PRIX NOBEL DE LA PAIX

DEUX JOURNALISTES PRIMÉS

  • Placeholder

AFP Publié 08 Octobre 2021 à 22:49

© D. R.
© D. R.

Le prix  Nobel  de  la  paix  a  récompensé hier deux  journalistes, la Philippine Maria Ressa et le Russe Dmitri Mouratov, pour “leur combat courageux pour la liberté d'expression” menacée par  la répression, la censure, la propagande et la désinformation.

Les  deux  lauréats “sont les  représentants  de  tous  les  journalistes qui défendent cet idéal dans un monde où la démocratie et la liberté de la presse sont confrontées à des conditions de plus en plus défavorables”, a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen, à Oslo.

Âgée de 58 ans, Maria Ressa a cofondé la plateforme numérique de journalisme d'investigation Rappler en 2012, un média qui a braqué les projecteurs sur “la campagne antidrogue controversée et meurtrière du régime (du président philippin Rodrigo) Duterte”, a fait valoir le comité Nobel.

D'un an son aîné, Dmitri Mouratov a, quant à lui, été un des cofondateurs et un rédacteur en chef du journal Novaïa Gazeta, une des rares voix encore indépendantes en Russie où la dissidence se heurte à une féroce répression.

Le quotidien a notamment mis en lumière “la corruption, les violences policières, les arrestations illégales, la fraude électorale et les ‘fermes de trolls’” et l'a payé au prix fort, a souligné le comité : six de ses journalistes ont perdu la vie, dont Anna Politkovskaïa, tuée il y a 15 ans quasiment jour pour jour. Dans un monde où, comme le veut l'adage, “la première victime de la guerre, c'est la vérité”, il s'agit du premier prix Nobel de la paix, en 120 ans d'histoire, à récompenser la liberté d'information en tant que telle. 
 

AFP 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00