L’Actualité Éducation

DJERAD VEUT ASSEOIR LES BASES DU DIALOGUE SOCIAL

  • Placeholder

Mohamed MOULOUDJ Publié 10 Mai 2021 à 00:52

© D. R.
© D. R.

Visiblement,  le  gouvernement  ne  sait  plus  à  quel  saint  se  vouer  pour désamorcer la colère sociale.  Au ton menaçant contre les syndicats, il y a une semaine, il  se  rappelle  aux  vertus  du  dialogue  social.  D’autant  que  les principales oragnisatons syndicales autonomes n’ont pas cédé aux coup de sommation lancés par des membres de l’exécutif.

En  effet,  le  Premier  ministre  Abdelaziz  Djerad  assuré,  hier, que  son gouvernement “poursuivra sa démarche visant à asseoir les bases de la concertation et du dialogue social avec les différents partenaires sociaux pour régler les conflits professionnels”. Après avoir usé d’attaques contre les syndicats grévistes, les autorités se montrent de plus en plus disposées à engager des pourparlers avec les représentants des travailleurs.

Sur ordre du chef de l’Etat sur la nécessité d’ouvrir le dialogue, les appels à un dialogue social se multiplient depuis quelques jours. Présidant l'ouverture des travaux d'une journée d'étude sur “L'éthique dans l'administration et l'entreprise publique”, M. Djerad a donc choisi de donner encore plus de consistance au message présidentiel à l’endroit des syndicats, en appuyant l’idée d’associer “les agents publics dans la gestion de leur  parcours professionnel”, dans la quête de “meilleurs cadres de dialogue social” avec “les différents partenaires pour régler les conflits professionnels” et “à aplanir les difficultés qui entravent le bon fonctionnement et le développement du service public” en vue de “renforcer la paix sociale et de réaliser la croissance économique”.

En somme, l’appel du Premier ministre devrait trouver une oreille attentive au sein  des  travailleurs   mécontents.  Néanmoins,  Abdelaziz  Djerad  n’a  pas précisé avec quelle organisation syndicale le dialogue doit être engagé.

Les autorités vont-elles encore exclure les syndicats autonomes et ne privilégier que la Centrale syndicale dans la démarche ? Agir de la sorte, c’est garantir l’échec de l’initiative. Car la contestation est menée exclusivement par des syndicats autonomes.

Un autre aspect paraît aussi occulté par les autorités. Il s’agit du sort réservé aux éléments de la Protection civile suspendus à la suite de leur tentative de marche vers le siège de leur direction générale pour y remettre une plateforme de revendications.

L’indignation soulevée  par  la  répression  dont  ont  été  victimes les sapeurs-pompiers, ainsi que l’élan de solidarité suscité par la  décision  de suspension de 230 éléments ont-ils poussé l’Exécutif à revoir  sa  procédure ?  Rien n’est exclu compte tenu des récentes  déclarations du président Tebboune, puis du Premier  ministre  quant  à  la  nécessité  d’engager  un  dialogue  et  une concertation avec les partenaires sociaux.
 

M. MOULOUDJ

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00