L’Actualité La Cour suprême accepte son pourvoi en cassation

Drareni aura droit à un nouveau procès

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Lyes MENACER Publié 27 Mars 2021 à 00:08

© D. R.
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La  Cour  suprême  a  accepté  jeudi  le  pourvoi  en  cassation introduit par la défense de notre confrère Khaled Drareni, ouvrant la voie à  l’ouverture  d’un nouveau procès, a indiqué, jeudi soir, un de ses avocats, Me Abdelghani Badi, sur son compte facebook.

Condamné le 10 août dernier à  trois  ans  de  prison ferme, par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, pour “incitation à attroupement non armé” et “atteinte à l’unité nationale”, Khaled Drareni a été remis en liberté provisoire le 19 février.

Des chefs d’inculpation qui ont conduit des dizaines de militants politiques et acteurs de la société civile en prison, avant d’être acquittés ou condamnés à des peines équivalentes à la durée de leur détention provisoire, avec, parfois, de lourdes amendes.

À  l’issue  de  son  procès  en  appel, la  cour d’Alger  avait  prononcé,  le 15 septembre, la  peine de  2  années de  prison  ferme,  provoquant  choc  et consternation au-delà de nos frontières, mais suscitant également un fort élan de soutien national et international à la cause de Khaled Drareni qui n’a cessé d’affirmer devant la justice n’avoir fait que son travail de journaliste. De ce fait, il n’avait pas à être arrêté et  lourdement  condamné  dans  l’accomplissement de sa mission d’informer.

Lors du procès en appel le parquet avait requis contre Khaled Drareni 4 ans de prison ferme, 50 000 DA d’amende et une privation de ses droits civiques. Pour rappel, Khaled Drareni a été arrêté lors de la marche  estudiantine du 7 mars 2020, alors  qu’il  couvrait  cette manifestation  pour  le  compte du site d’information qu’il a créé, à savoir Casbah Tribune.

M. Drareni était détenu à la prison de Koléa (Tipasa) qu’il a quittée en même temps que plusieurs autres détenus d’opinion et politiques qui ont été libérés au lendemain de l’annonce faite par le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, en signe d’apaisement envers le Hirak et la classe politique.  
 

Lyès MENACER

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