L’Actualité LA MORT D'UN DéTENU a failli mettre le feu aux poudres à tiaret

Échauffourées entre citoyens et policiers

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Salem REMANE Publié 22 Mars 2021 à 22:15

Le quartier Belhadj-El-Hachemi, connu sous le nom de Volani, à Tiaret, a vécu, dimanche dernier, vers 21h, des scènes de violence marquées par des échauffourées qui ont opposé des dizaines de jeunes aux forces de l'ordre. 
À l'origine, la mort, dans des conditions douteuses, d'un détenu, Mohamed Gouacem, âgé de 37 ans, condamné, il y a quelques semaines, à 6 mois de prison ferme pour outrage à policier. 

Ainsi, un groupe important de jeunes, pour la plupart des amis et voisins du défunt, ont pris d'assaut le siège de la 8e sûreté urbaine, où exerce le policier antagoniste du défunt, où plusieurs véhicules se trouvant aux alentours ont été endommagés. La situation a nécessité l'intervention d'un renfort considérable constitué de policiers et de gendarmes contraints de faire usage de gaz lacrymogènes et de tirs de sommation pour disperser la foule surexcitée. Hormis quelques véhicules endommagés, aucun blessé n'a été déploré et aucune arrestation opérée. Pour revenir à la genèse de cette condamnation, et selon un ami du défunt, son arrestation a eu lieu au marché de fruits et légumes de la cité Belhadj-El-Hachemi, au moment où Mohamed filmait à l'aide de son smartphone un policier en civil qui affichait un mauvais comportement envers un handicapé avant qu'une altercation ne s'engage entre les deux hommes.

D'autres témoignages nous affirment que le défunt, qui devait comparaître prochainement après un appel auprès de la cour de justice de Tiaret, avait fait une grève de la faim pour exprimer l'injustice dont il se sentait victime. Néanmoins, au moment où nous mettons sous presse, la dépouille de la victime se trouve au service de la médecine légale de l'EPH Youcef-Damardji pour les besoins d'une autopsie.  Aucune information n'a filtré quant à l'heure de l'enlèvement du corps et des obsèques. Ce qui suscite des interrogations. D’où le souhait d’une communication judicieuse de la part de la direction de la sûreté de wilaya et du parquet, afin de mieux éclairer l'opinion publique quant aux tenants et aboutissants de cette affaire émaillée de moult ambiguïtés.  

SALEM REMANE 

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