L’Actualité PROCÈS EN APPEL DES DEUX HIRAKISTES AMAR BERI ET NORA HADDAD

Encore un report

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Kamal OUHNIA Publié 22 Décembre 2021 à 22:12

© D. R.
© D. R.

Le procès en appel de l’activiste du Hirak à Béjaïa, Amar Berri, a de nouveau été reporté, hier, au 29 décembre prochain, après le renvoi du mercredi 15 décembre dernier.

La cour d’appel de Béjaïa a, en effet, décidé, encore une fois, d’ajourner le procès de ce hirakiste, poursuivi pour “incitation à attroupement”, “outrage à corps constitués”, “outrage aux agents de l'ordre au moment d'exercer leurs fonctions”, “atteinte à la personne du président de la République” et “publications sur Facebook pouvant porter atteinte à la sécurité et à l'ordre 
publics”. 

Rappelons que le militant mis en cause a été condamné en première instance, le 11 mai dernier, par le tribunal correctionnel d’Amizour, à 1 an de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 DA. Suite à un jugement contre lequel le prévenu a décidé d’interjeter appel auprès de la cour de Béjaïa. Le parquet avait requis une peine de 2 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 100 000 DA. 

Par ailleurs, la cour d’appel du Ruisseau (Alger) a, de son côté, décidé de reporter le procès de la militante d’Aokas, Nora Haddad, au 18 janvier prochain, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Mourad Zenati. 

L’activiste mise en cause est poursuivie pour “outrage à corps constitués”, “attroupement non armé”, et “incitation à la désobéissance et à la rébellion”.  Fonctionnaire des œuvres universitaires à Béjaïa, Nora Haddad est connue pour son engagement en faveur des actions de protestation du mouvement populaire, Hirak.

Arrêtée par la police, le vendredi 21 mai 2021, à Alger, où elle devait prendre part à une manifestation du Hirak, la militante d’Aokas a été maintenue en garde à vue, au commissariat central, pendant quatre jours. Elle sera remise en liberté provisoire le mardi 25 mai dernier. 

Il convient de rappeler que son arrestation a soulevé colère et indignation au sein de la population béjaouie, notamment dans sa région natale, Aokas, où un collectif citoyen local a organisé des rassemblements pacifiques pour demander l’arrêt des poursuites judiciaires à son encontre. 
 

KAMAL OUHNIA

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