L’Actualité LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE, AHMED ZEGHDAR, À PARTIR DE JIJEL

“Il n’y a plus de politique de soutien financier direct”

  • Placeholder

Amor ZOUIKRI Publié 12 Octobre 2021 à 22:00

© D. R.
© D. R.

Le ministre de l’industrie,  Ahmed Zeghdar, a laissé entendre, hier à partir de Jijel, où il était en déplacement, que l’État n’intervient plus pour sauver les entreprises déficitaires, appelant ces entreprises à ne compter que sur leurs propres capacités et compétences pour faire face à la concurrence.

“Il n’y a plus de politique de soutien financier direct. Il n’y a plus cette politique, il y a une politique d’ingénierie économique”, a-t-il clairement lancé, lors de sa tournée à l’intérieur de la société africaine du verre “Africaver” de Taher, où il a tenu un point de presse.

“Les cadres et les travailleurs de cette société (Afrivaver, ndlr) doivent se mettre à chercher des moyens de production. C’est cela le défi”, a-t-il insisté, affirmant que “le Trésor de l’État n’est plus”.

Et d’ajouter : “Le Trésor de l’État ne peut plus continuer sur cette voie et c’est un message à tous les responsables des holdings et des groupes d’unités pour compter sur les capacités nationales internes, sur les moyens, sur une vison éloignée.” 

Abordant le volet de la construction automobile, le ministre de l’Industrie s’est voulu rassurant, alors que le secteur entame sa troisième année blanche.  Selon lui, l’Algérie dispose de tous les moyens pour lancer les bases d’une industrie automobile réelle.

“Nous avons des moyens. Des moyens forts dans cette unité et dans les autres unités sous-traitantes”, a-t-il lancé. “Les moyens pour concrétiser le partenariat avec nos partenaires étrangers existent”, affirme-t-il. 

Pour lui, la société Africaver, qui a repris son activité récemment après un arrêt de plus d’une année, à cause de la Covid-19, a une portée stratégique dans l’industrie automobile.

“Dans cette entreprise, il y a des produits diversifiés dont certains ont un rapport avec l’industrie automobile. Ce n’est plus la politique du gonflage des roues, mais une industrie automobile d’intégration que nous voulons lancer”, a-t-il encore soutenu, tout en notant que l’Algérie dispose de 40% des moyens pour cette industrie. 

Cette déclaration intervient dans un contexte d’improvisation dans ce secteur qui n’en finit pas de faire parler de lui, alors que le citoyen attend des mesures concrètes pour pouvoir enfin acheter un véhicule.

Le ministre a, par ailleurs, fait part d’une reprise économique dans le pays, constatée sur le terrain par la relance de l’activité dans les entreprises qui étaient à l’arrêt. “Nous avons 50 entreprises qui sont concernées par cette reprise”, a-t-il noté. 
 

Amor Z. 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00