L’Actualité À Tizi Ouzou,

ils ont réussi à marcher

  • Placeholder

Kouceila TIGHILT Publié 13 Avril 2021 à 23:10

© C. E.
© C. E.

Contrairement aux semaines précédentes où les marches du mardi des étudiants ont été empêchées par la police, la marche d’hier à Tizi Ouzou s’est déroulée normalement et sans heurts avec les forces de sécurité.  

En effet, aucun dispositif particulier des forces anti-émeute n’a été déployé sur place pour, éventuellement, empêcher cette marche des étudiants, appuyés par la société civile, qui s’est ébranlée, vers 11h, de l’entrée de l’université vers la place de l’Olivier, située à l’autre bout de la ville des Genêts. 

Durant tout leur parcours, allant de l’université, en passant par la rue Lamali-Ahmed et l’avenue Abane-Ramdane, les manifestants ont repris les slogans habituels du Hirak, dont le rejet des élections, et aussi demandé la libération des détenus du mouvement populaire, encore en prison notamment, en cette période de jeûne où la chaleur familiale est importante. 

“Talkou u ladna i ssoumou m’3ana” (libérez nos enfants pour qu’ils jeûnent avec nous), ont scandé les manifestants qui ont aussi appelé à l’instauration d’un État civil. 

“Tahia  el-Djazayer, dawla  madania, machi  asskaria”,  ont-il  encore  scandé. “Contrairement aux semaines passées où nous avons fait face à une armada de policiers, cette nouvelle marche du mardi n’a pas été empêchée”, a affirmé un manifestant. “Comme vous pouvez le constater, nous avons marché dans le calme et sans heurts. C’est ce que nous avons souhaité et prôné depuis la reprise de ces  marches car  nous avons  juste  voulu exprimer nos droits”, a relevé un étudiant. 

À noter que les manifestants qui ont pu atteindre leur objectif, en marchant vers la place de l’Olivier, ont, par la suite, refait le même parcours dans le sens inverse, en marchant jusqu’à l’entrée de l’université avant de se disperser dans le calme. 
 

K. TIGHILT

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00