L’Actualité BÉjaïa

La marche de la communauté universitaire empêchée

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M. OUYOUGOUTE Publié 13 Avril 2021 à 23:12

© D. R.
© D. R.

La marche de la communauté universitaire a été empêchée, hier, par la police. La cinquantaine d’étudiants, d’enseignants et d’ATS, qui se sont mobilisés, n'ont pu quitter le campus de Targa Ouzemour et faire ainsi jonction avec les habituels du Hirak, qui se joignent généralement à la marche au niveau du carrefour d’Aâmriw, lieu où d’ordinaire s’ébranlent les manifestations. 
Il s’agit, en l’occurrence, des acteurs de la “société civile” et des hirakistes, mais aussi de citoyens lambda.

Ces derniers ont commencé à se rassembler par dizaines en face du stade de l’Unité maghrébine, mais aussi aux environs de l’esplanade de la Maison de la culture. Mais les étudiants et les ATS n’ont pu franchir la porte principale du campus. Ils ont fini par se disperser. 

Il faut dire que le campus de Targa Ouzemour a été fermé par les étudiants en master génie civil, lesquels sont en grève depuis une semaine, a-t-on appris.
Et ceux qui tablaient sur le retour à une situation normale, après une semaine de grève, ont été déçus. L’ensemble des spécialités du campus de Targa Ouzemour devaient commencer leurs examens. C’est raté, puisque l’accès au campus a été fermé par des étudiants, décidés à arracher leurs droits, selon eux. 

Ils dénoncent la situation qui sévit au niveau de leur département. Parmi les griefs : l’examen dans le cadre du module “béton contraint” jugé “hors sujet”, comprendre hors programme et dispensé lors du premier semestre, tout comme l’interrogation en ligne du module “ouvrages spéciaux”.

À noter que ces revendications exposées le 30 mars dernier n’ont pas été satisfaites après un mouvement qui a duré pendant trois semaines, durant lequel ils ont procédé à la fermeture du département suivie de négociations avec le doyen, le vice-doyen et le chef de département. Mais celles-ci n’ont pas abouti. D’où la fermeture de tout le campus.
 

M. OUYOUGOUTE

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