L’Actualité pour améliorer les mécanismes de lutte contre la corruption

Le Cnese appelle à la rigueur

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APS Publié 29 Juin 2021 à 09:37

Rédha Tir, président du Cnese. © D.R
Rédha Tir, président du Cnese. © D.R

Le président du Cnese a considéré le regretté professeur Djilali Liabès “comme l'une des premières élites instruites de l'Algérie indépendante et l'un des penseurs éminents qui ont traité de façon approfondie le thème de la rigueur dans leurs travaux”. 

Le président du Conseil national économique,  social et environnemental (Cnese), Rédha Tir, a souligné hier à Alger la “nécessité” d'améliorer les différents mécanismes institutionnels et sociétaux à travers la “rigueur et la discipline” afin de lutter contre la corruption et la bureaucratie.  

“Aujourd'hui, nous sommes confrontés à la nécessité d'améliorer les différents mécanismes institutionnels et sociétaux à travers un outil important, dont le regretté professeur Djilali Liabès a parlé, qui est la rigueur et la discipline pour améliorer la qualité de l'organisation et de  la gestion institutionnelle”, a indiqué M. Tir lors d'une rencontre intitulée “La quête de la rigueur dans la pensée de Djilali Liabès”. “La rigueur, qui s'exprime sous la forme de lois et de règlements internes des institutions, est considérée comme l'appui des systèmes sociaux. Elle préserve la structure sociale par la cohésion, l'ordre et le respect des droits d'autrui et de l'accomplissement des devoirs, et maintient ainsi la cohésion sociale”, a-t-il expliqué lors de cette journée d'hommage au défunt Liabès.

Pour M. Tir, “les différents changements qui ont affecté, aujourd'hui, la satisfaction des besoins du citoyen et son désir croissant d'obtenir facilement des services de qualité se heurtent à de grands obstacles, notamment dans l'aspect organisationnel, procédural et comportemental associé aux responsables du service et à l'absence de l'élément de rigueur qui a conduit à la propagation du phénomène de corruption et à l'ampleur des aspects négatifs de la bureaucratie”.   “L'intérêt porté à la rigueur dans la production de service, qu'il soit public ou privé, permet de mettre en place des mécanismes et des méthodes de qualité et de les activer dans la gestion des diverses institutions”, a-t-il estimé. Cette journée d'hommage, qui se déroule sous le haut patronage du président de la République, s'est tenue en présence de la famille et d'amis du regretté Djilali Liabès, d'experts économiques et sociaux, d'intellectuels, d'imams, d'étudiants et de membres de la Ligue des scouts musulmans algériens ainsi que de représentants du ministère de la Culture. 

Elle s'inscrit dans le cadre d'une série de conférences et d'hommages pour un certain nombre de penseurs et de personnalités qui ont apporté  d'“importantes contributions à la patrie dans divers domaines, notamment ceux liés aux aspect économique, social et intellectuel du pays”.  “Nous avons consacré cette journée à commémorer l'un des cadres de l'Etat  algérien qui ont donné leur vie pour la patrie, en leur honneur et  gratitude à leur dévouement, et pour leurs précieuses contributions intellectuelles dans les différents domaines du développement économique et social de notre pays”, a indiqué M. Tir, le président du Cnese a, ainsi, considéré le regretté professeur Djilali Liabès “comme l'une des premières élites instruites de l'Algérie indépendante et l'un des penseurs éminents qui ont traité de façon approfondie le thème de la rigueur dans leurs travaux”.

APS

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