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Le FFS pactise avec le FLN

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Kamal OUHNIA Publié 04 Décembre 2021 à 01:09

© D.R.
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Au terme d’une semaine de tractations autour de la composition des exécutifs des nouvelles assemblées élues, le Front des forces socialistes (FFS) a reconduit son alliance avec le  Front de libération nationale (FLN) pour diriger l’APW de Béjaïa, alors que les pourparlers sont toujours en cours pour sceller des alliances pour définir le partage du pouvoir et des postes à responsabilité au niveau des APC.

Si les négociations menées en coulisses entre ces acteurs politiques ont abouti à un compromis à l’APW de Béjaïa, il n’en demeure pas moins qu’au niveau des APC, le jeu des alliances s’avère beaucoup plus complexe dans la mesure où les élus locaux n’obéissent pas souvent aux orientations politiques des états-majors de leurs partis respectifs.

En effet, l’APW de Béjaïa, qui compte 43 sièges, sera constituée d’une mosaïque politique où le FFS détient une majorité relative avec 15 sièges. Et afin de conforter sa position au sein de l’Assemblée, le plus vieux parti de l’opposition s’est retrouvé, encore une fois, contraint de contracter une alliance avec le FLN, son allié traditionnel, qui dispose de 7 sièges.

Selon le secrétaire fédéral du FFS à Béjaïa, Bachir Barkat, son parti a bel et bien reconduit son pacte avec le FLN, précisant, au passage, que le prochain exécutif de l’APW devrait être élargi au maximum de forces politiques qui y sont représentées.

“Nous allons associer toutes les bonnes volontés, quelles que soient leurs tendances politiques, pour peu que nos alliés s’inscrivent dans notre vision politique, basée essentiellement sur la relance des projets de développement local”, explique notre interlocuteur.

Ce dernier n’exclut donc pas l’élargissement de l’exécutif de l’APW aux élus indépendants, qui sont au nombre de 17 issus de trois listes distinctes. M. Barkat souligne que le FFS, qui a toujours adopté “une approche inclusive et participative” dans la gestion des affaires publiques, préfère conclure une alliance avec une entité politique connue et reconnue.

C’est pourquoi le FFS a opté pour le FLN au lieu des indépendants, dont les engagements collectifs pris dans le cadre des alliances politiques finissent souvent par être “trahis” par des individus animés par leurs intérêts personnels.

Ainsi, les deux fronts (FFS et FLN) ont convenu de s’entraider non seulement au sein de l’APW de Béjaïa, mais aussi dans l’ensemble des APC, afin de garantir le bon fonctionnement des Assemblées fraîchement élues.

“Cette alliance politique nous permettra d’éviter des situations de blocage et les dysfonctionnements qui minent les Assemblées tant communales que de la wilaya”, a soutenu le premier responsable du FFS à Béjaïa. 

Cependant, en dehors de l’APW, cette coalition partisane ne saurait être une règle, dès lors que le FFS, qui compte une vingtaine d’APC dans la wilaya de Béjaïa, sera contraint de recourir à d’autres alliances, notamment avec les indépendants, pour constituer des exécutifs communaux majoritaires.

C’est le cas, par exemple, dans la commune d’Ouzellaguen, où les huit élus FFS ont déjà fait alliance avec l’une des deux listes indépendantes qui a obtenu quatre sièges.
 

KAMAL OUHNIA

 

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