L’Actualité 15e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE RABAH AÏSSAT

Le FFS réclame toujours le jugement des commanditaires

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Ghilès O. Publié 12 Octobre 2021 à 23:03

© Liberté
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Des dizaines de  militants, de citoyens et sympathisants du FFS ont commémoré, hier, aux côtés des membres de la famille Aïssat, le 15e anniversaire de l’abject assassinat de Rabah Aïssat, ex-P/APW de Tizi Ouzou.

La commémoration a débuté par le dépôt d’une gerbe de fleurs par la délégation conduite par Youcef Aouchiche, premier secrétaire du FFS,         sur la tombe de ce vaillant militant exécuté froidement par des individus armés à la terrasse d’un café maure, le 12 octobre 2006, à Aïn Zaouïa. 

Après une minute de silence observée à la mémoire du défunt, Mohamed Klalèche, ex-député du FFS, est longuement revenu sur le parcours de cet homme dont il a rappelé l’intégrité, la sincérité et le courage.

“Il était un véritable rassembleur. Nous sommes là pour non seulement demander vérité et justice sur son assassinat, mais aussi pour poursuivre son combat au sein du parti”, a-t-il clamé haut et fort avant de céder la parole à Abdennour Aïssat, le fils du défunt, qui a rappelé que son père était de ceux qui avaient des principes et qui avaient lutté pour poursuivre la voie tracée par le défunt Hocine Aït Ahmed.

“Quinze ans après, la douleur ne nous a pas quittés. La plaie est loin d’être refermée. Nous voulons que la vérité éclate au grand jour”, a-t-il déclaré, très ému, devant la foule présente à cet événement. De son côté, Youcef Aouchiche a évoqué, lui aussi, le parcours élogieux et infaillible du défunt Rabah Aïssat, soulignant ses qualités humaines et son dévouement pour le parti en dépit de la situation difficile qui prévalait à l’époque.

“Les commanditaires et ses exécutants doivent être jugés par une justice libre, indépendante et impartiale pour que justice lui soit rendue, parce qu’il a été assassiné dans un climat flou. Notre combat est celui de Dda Rabah. Il est de notre devoir de le perpétuer”, a-t-il martelé.

Ensuite, c’est une autre délégation conduite par Ali Laskri, ex-membre de la présidence collégiale, en compagnie de militants qui lui sont restés fidèles qui ont déposé, à leur tour, leurs gerbes de fleurs sur la tombe du défunt. Dans son intervention, Sidi Ali Sadok n’a pas hésité à remettre en cause la version officielle qui déclarait qu’il a été assassiné par un groupe terroriste de la région. 

Pour sa part, Ali Laskri évoque ses relations étroites et amicales avec le défunt Rabah Aïssat, non sans souligner qu’au lendemain de son assassinat, le regretté Hocine Aït Ahmed, choqué par la triste nouvelle, avait demandé l’installation d’une commission internationale pour élucider sa mort.

“Les assassins de Dda Rabah, d’Ali Mecili et du docteur Mahiou doivent être punis. Si nous sommes ici, aujourd’hui, c’est pour demander que toute la lumière sur ces assassinats politiques soit faite et pour aussi réitérer notre combat au sein du parti pour l’instauration d’une Algérie plurielle, libre et démocratique”, a-t-il conclu sous les applaudissements de ses compagnons. Ali Laskri a, en outre, révélé que Hocine Aït Ahmed associait souvent le regretté Rabah Aïssat quand il s'agissait de prendre les grandes décisions. 

D’autres intervenants n’ont pas hésité à imputer cet assassinat à la mafia du foncier car, avaient-ils souligné, le regretté Dda Rabah évoquait ce fléau dans ses interventions avec les membres de l'APW. 
 

O. Ghilès

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