L’Actualité ALORS QUE LE P/APC DE TICHY A ÉCOPÉ DE 6 MOIS DE PRISON FERME

Le P/APW de Béjaïa condamné à 200 000 DA d’amende

  • Placeholder

Kamal OUHNIA Publié 19 Janvier 2021 à 22:48

Le tribunal correctionnel de Béjaïa © D. R.
Le tribunal correctionnel de Béjaïa © D. R.

Le  tribunal  correctionnel  de  Béjaïa  a  rendu,  hier, son  verdict  dans  le procès  du  P/APW   de  Béjaïa,  Mehenni  Haddadou,  poursuivi  pour  le  chef d’accusation d’“outrage à corps constitués”. Il est condamné, en effet, à verser une amende de 200 000 DA.

“C’est une condamnation sévère.  En tout cas, nous allons interjeter appel auprès de la cour de Béjaïa. La défense a plaidé pour un acquittement, car notre cause est juste. Nous n’avons fait que  défendre  les  intérêts  des citoyens en détresse”, a réagi, dans une déclaration à Liberté, Mehenni Haddadou.

Poursuivi pour des déclarations publiques, jugées “outrageantes” envers les autorités judiciaires, le P/APW de Béjaïa a été jugé le 5 janvier dernier. Le procureur de la République avait requis à son encontre une peine de trois mois de prison ferme.

Ce membre de l’actuelle direction nationale du Front des forces socialistes (FFS) était, en effet, poursuivi pour des propos acerbes tenus en 2018 à l’égard des pouvoirs publics concernant l’affaire dite des “Chalets des 13 martyrs”, sur les hauteurs de la ville des Hammadites.

Par  ailleurs,  le  maire  suspendu  de  Tichy,  Hamid  Aïssani,  lui  aussi d’obédience FFS, a, pour sa part, écopé d’une peine de six mois de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA, sentence prononcée le même jour par le tribunal correctionnel de Kherrata, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Béjaïa.

Accusé de “falsifications” et “faux et usage de faux”,  l’ancien  édile  communal de Tichy avait été suspendu de ses fonctions par le wali de Béjaïa, le 9 novembre de l’année passée, sous prétexte qu’il faisait l’objet de poursuites judiciaires.

Lors de son  procès, tenu  le  29  décembre  dernier, le  représentant  du ministère public avait requis une peine de 9 mois de prison ferme à son encontre. Sitôt ces verdicts rendus, la direction nationale du Front des forces socialistes (FFS) n’a pas tardé à réagir à ces condamnations dont ont fait l’objet ses deux élus de la wilaya de Béjaïa.

Dans un communiqué rendu public, hier après-midi, sur sa page Facebook, le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, a tenu à dénoncer “vigoureusement” ces “verdicts arbitraires” qu’il qualifie d’“acharnement judiciaire” contre les élus de son parti.

Pour ce responsable du FFS, le P/APW de Béjaïa s’est vu infliger une amende de 200 000 DA “pour s’être solidarisé et avoir répondu au cri de détresse de plusieurs familles menacées d’expulsion de leurs domiciles, alors qu’il exerçait sa fonction de président d’une institution élue”.

Tandis que  son camarade Hamid Aïssani, ex-P/APC  de  Tichy,  a  été condamné à 6 mois de prison ferme et 100 000 DA d'amende “dans une affaire montée de toutes pièces”, a-t-il soutenu. Même  réaction  de  la  part  du  Dr  Hakim  Belahcel,  membre  de  l’instance présidentielle du FFS. 

“Le FFS réaffirme sa solidarité entière et agissante envers les camarades ciblés par cette parodie de justice et exprime son engagement sans faille, pour les soutenir en toutes circonstances”, note-t-il dans son communiqué.

Et de conclure que “les militants et les élus du parti n’abdiqueront devant aucune pression lorsqu’il s’agit  de  défendre  nos  concitoyens et leur aspiration profonde de vivre dans la dignité, la liberté et la démocratie”.
 

KAMAL OUHNIA

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00