C’est la deuxième fois en moins d’un mois que le procès de l’ancien directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, et de sa famille (son épouse et ses 4 enfants) a été reporté, hier, par la chambre pénale de la cour d’Alger, au 17 novembre prochain, à la demande de la défense. “C’est le dernier report”, a averti le juge. La famille Hamel est poursuivie pour plusieurs chefs d’accusation dont “blanchiment d'argent”, “enrichissement illicite”, “trafic d'influence” et “acquisition d'assiettes foncières par des moyens illégaux”. Nombre d’anciens hauts responsables sont aussi poursuivis dans cette affaire dont les anciens ministres Abdelmalek Boudiaf et Abdelghani Zaâlane, l’ancien wali de Tlemcen Bensebane Zouhir, l’ancien wali de Tipasa Moussa Ghellai et l’ex-directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) Mohamed Rehaïmia.
L’affaire a été réinscrite au rôle après la décision de la Cour suprême qui a accepté le pourvoi en cassation introduit dans les arrêts rendus par la cour d’Alger en août 2020. Pour rappel, la chambre pénale de la cour d'Alger avait condamné Abdelghani Hamel à une peine de 12 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de dinars. Ses enfants ont été condamnés à des peines diverses : Amiar à 8 ans de prison ferme, Chafik à 6 ans de prison ferme et Mourad à 5 ans de prison ferme. Quant à sa fille Chahinaz, elle s’était vu infliger une peine de 2 ans de prison, dont une année avec sursis.
Des peines plus sévères ont été prononcées en avril 2020 par le tribunal de Sidi M’hamed à la famille : Abdelghani Hamel avait été condamné à une peine de 15 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions de dinars ; son fils Amiar avait écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme et d’une amende de 6 millions de dinars ; son fils Chafik avait été condamné à 8 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de dinars ; son fils Mourad a eu droit, lui, à 7 ans de prison ferme et une amende de 5 millions de dinars.
A. Chih