L’Actualité PANDÉMIE

LE PT RÉCLAME UN ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE

  • Placeholder

Nissa HAMMADI Publié 28 Juillet 2021 à 22:05

© D. R.
© D. R.

Le parti de Louisa Hanoune plaide en faveur de la gratuité des tests Covid-19 et de la distribution massive des masques, ainsi que de la réquisition de toutes les entreprises publiques  et  privées pouvant produire de l’oxygène.

À l’issue de sa  réunion  hebdomadaire, le bureau  politique  du  Parti des travailleurs (PT) a appelé les autorités du pays à décréter l’état d’urgence sanitaire en mobilisant tous les moyens financiers, humains et logistiques
pour freiner l’élan de la pandémie de Covid-19.

Le  PT  estime  que  l’état  d’urgence  sanitaire  exige,  en  premier  lieu,  la disponibilité des médicaments nécessaires au traitement de la Covid-19, la lutte contre la spéculation meurtrière dans ce domaine tout en œuvrant pour la densification de la production pharmaceutique.

Ce parti recommande aussi “l’ouverture immédiate des postes d’emploi pour les médecins au chômage, afin de combler le déficit qui étrangle les hôpitaux depuis plusieurs décennies” et “l’ouverture en urgence de nouveaux hôpitaux permanents et ambulants  sur l’ensemble du territoire national”, ainsi que “la réquisition des médecins  retraités et ceux  qui  exercent dans le privé” et au sein de l’institution militaire, sans  porter préjudice  à  la  prise  en charge des autres pathologies.

Selon la formation politique de Louisa Hanoune, pour réaliser cet objectif, “il est nécessaire que soient attribuées des compensations financières réelles et sérieuses, et que soient garantis tous les moyens de protection pour les fonctionnaires de la santé, que soient réquisitionnés les laboratoires privés d’analyses médicales, les cliniques privées et toutes les structures publiques et privées pouvant servir à l’hospitalisation ou à l’accueil des malades et à la vaccination”. Avec, à la clé, une enveloppe dégagée par le Trésor public pour couvrir les frais de ce programme d’urgence.

Le PT considère que “la situation dramatique qui prévaut est le produit de l’absence de toute vision prospective et prévisionnelle chez les autorités publiques étant donné que les leçons n’ont pas été tirées après les 1re et 2e vagues et, de ce fait, les plans nécessaires anticipant sur le retour en force de la Covid n’ont pas été élaborés”.

Cette formation politique plaide en faveur de la gratuité des tests Covid-19 et de la distribution massive des masques et du gel hydroalcoolique, ainsi que de la réquisition de “toutes les entreprises publiques et privées pouvant produire l’oxygène de manière suffisante et ininterrompue pour assurer sa disponibilité dans les hôpitaux”.

Et ce, en décrétant la nationalisation des sociétés privées qui “ne respectent pas la décision de réquisition” tout prévoyant en amont des “compensations financières induites par la réquisition”.

Le Parti des travailleurs, très critique envers la gestion actuelle de la pandémie, s’en prend à ceux “qui falsifient la réalité et font porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus et le retard dans l’opération de vaccination, alors que cette dernière n’a commencé, dit-il, de manière sérieuse qu’en juin dernier à cause de la non-disponibilité des vaccins”.

Le PT pense que la campagne de vaccination n’a pas atteint la cadence nécessaire à ce jour, “à cause du déficit en infrastructures et personnel médical et en vaccins, ce qui provoque des surcharges dangereuses et une grande détresse chez les citoyens et le corps médical”.

Sur le plan social, la formation politique de Louisa Hanoune préconise une compensation financière aux catégories professionnelles impactés par le confinement et insiste sur “l’urgente nécessité que soit résolu le problème de coupures mortelles d’électricité dans les hôpitaux et en dehors, ainsi que le déficit en eau potable, considérant qu’en plus de la détresse que provoque cette situation poussant les citoyens à l’émeute, il s’agit là d’une des conditions sanitaires dans la lutte contre la Covid-19”.
 

N. H.

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00