L’Actualité POUR ATTÉNUER LES EFFETS DE L’EFFONDREMENT DU POUVOIR D’ACHAT

Le syndicat des corps communs réclame un Smig à 50 000 DA

  • Placeholder

Samir LESLOUS Publié 28 Septembre 2021 à 23:22

© D. R.
© D. R.

Ce syndicat estime que le gouvernement doit agir rapidement en révisant  les  statuts  régissant  ces catégories  fragilisées  et en augmentant le point indiciaire de 45 à 100 DA.

Face  à   l’effondrement  du  pouvoir  d’achat  qui  met   à  mal  toutes  les catégories  sociales, mais  encore  plus  particulièrement  les  couches fragiles, le Syndicat des  corps  communs et  des  ouvriers professionnels, (SNCCOPEN), réclame désormais l’augmentation du point indiciaire à 100 DA et du Smig à 50 000 DA. 

Dans une déclaration qui a sanctionné les travaux de la réunion de son bureau de wilaya à Tizi Ouzou, il a expliqué qu’avec le point indiciaire actuel qui n’est que de 45 DA, cette catégorie de travailleurs est poussée, suite à la dégradation incessante du pouvoir d’achat, à vivre “dans la souffrance et la misère”. 

“Les présents à la réunion de ce samedi sont unanimement sortis de leur silence pour crier haut et fort à qui veut les entendre qu’ils sont réduits à la souffrance et à la misère et que leur situation est même devenue alarmante”, est-il rapporté dans le document de ce syndicat qui estime que le gouvernement doit agir rapidement en révisant les statuts régissant ces catégories fragilisées et en augmentant le point indiciaire de 45 à 100 DA et le Smig à 50 000 DA pour atténuer un tant soit peu les effets de cet effondrement du pouvoir d’achat de cette catégorie qui menace désormais de descendre dans la rue pour arracher ses droits. 

“Nous demandons également la révision des statuts particuliers promulgués à travers les deux décrets exécutifs 08-04 et 08-05, la révision du régime indemnitaire et la suppression des articles 19 et 22 de la loi régissant la Fonction publique relatifs au régime contractuel, la suppression de l’article 87 bis de manière définitive ainsi que l’amendement de l’article 9 de la décision 12-01 relative aux œuvres sociales du secteur de l’éducation qui exclut les corps communs, les ouvriers professionnels et les agents de sécurité de toute participation à la gestion et au contrôle de l’argent des œuvres sociales”, réclame également le syndicat qui prévient contre le risque d’une explosion sociale. 

“Nous demandons au gouvernement d’agir au plus vite pour éviter une explosion sociale… nos adhérents insistent déjà pour descendre prochainement dans la rue pour arracher leurs droits légitimes”, a souligné le Syndicat des corps communs et des ouvriers professionnels qui estime que le gouvernement doit porter seul la responsabilité d’une éventuelle explosion sociale.

Concernant les problèmes locaux, le même syndicat considère que les travailleurs des corps communs tout comme les ouvriers professionnels “souffrent le martyre pour une rémunération misérable qui ne peut subvenir à leurs besoins”. 

Tout en lançant un appel au directeur de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou afin de veiller à ce que cessent les dépassements dont font l’objet régulièrement les travailleurs de ces catégories, le bureau SNCCOPEN souligne que certains travailleurs sont “traumatisés par la hogra de quelques directeurs et directrices qui s’acharnent sur eux”. 

À rappeler que cette catégorie de fonctionnaires du secteur de l’éducation n’est pas la première à se plaindre de dépassements puisque, rien que la semaine dernière, les directeurs des établissements d’enseignement moyen sont allés jusqu’à boycotter la rentrée scolaire pour dénoncer, entre autres, les dépassements. 
 

Samir LESLOUS

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00