L’Actualité Procès en appel de Brahim Laâlami

Le verdict attendu pour le 11 octobre prochain

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Chabane BOUARISSA Publié 05 Octobre 2021 à 10:20

Le parquet de la cour de Bordj Bou-Arréridj a requis le durcissement des peines dans deux affaires et le maintien de la peine dans la troisième concernant l’activiste du Hirak, Chems Eddine Laâlami, dit Brahim, hier, lors d’un procès en appel qui a été renvoyé à plusieurs reprises. Pour rappel, le hirakiste est poursuivi dans trois affaires et condamné en première instance à un total de 6 ans de prison ferme et 500 000 DA d’amende pour “discrimination et discours de haine”, “outrage à corps constitués”, “utilisation de la force contre un agent de la force publique”. “Le verdict sera prononcé le 11 octobre en cours”, selon Me Zine Boukhari, un des avocats du collectif de la défense composé, cette fois-ci, de pas moins de 15 avocats venus de plusieurs wilayas du pays.

Pour le collectif, ce réquisitoire est “sévère” parce que les dossiers de l’accusation sont vides et ne méritent pas tout cet acharnement. “Nous avons demandé l’acquittement pur et simple”, a rappelé Me Boukhari, qui ajoute que le procès est “politique et les preuves ne sont pas fondées”. “Les vidéos présentées lors du procès ne montrent rien”, précise un autre avocat. Estimant que les accusations qui pèsent sur leur client sont “absurdes, et son dossier vide”, ces avocats ont souligné qu’il est devenu “urgent de mettre fin au harcèlement judiciaire dont il est la cible”. Pour sa défense, Brahim Laâlami a demandé l’acquittement et a réclamé au juge de “juger selon ses convictions et non selon celle des autres”.

Pour les proches de Brahim Laâlami, l’attente est longue. “Il est accusé et condamné pour avoir défendu juste ses convictions et sa liberté de parole”, dira un de ses frères devant la cour. Craignant une dégradation de l’état de santé de l’activiste, sa famille et ses amis ont lancé un appel commun pour exiger sa libération “immédiate et inconditionnelle”.

 


Chabane BOUARISSA

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