L’Actualité RETOUR AU CONFINEMENT PARTIEL À DOMICILE À JIJEL

Les campings de vacances interdits

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Amor ZOUIKRI Publié 21 Juillet 2021 à 23:33

© D. R.
© D. R.

La wilaya de Jijel a retrouvé le lot des wilayas concernées par les mesures de confinement partiel à domicile, après l’avoir quitté il y a tout juste un mois. Le retour à ce confinement applicable de 23h à 4h dans 14 wilayas pour une durée de 10 jours dénote d’une situation épidémiologique qui s’est dégradée à Jijel et dans ces wilayas. 

Pour ce qui est des mesures prises à l’échelle locale, c’est l’interdiction des campings de vacances qui a été annoncée par les services de la wilaya. Cette décision s’inscrit dans le cadre des batteries de mesures prises dès l’apparition des premiers signes d’une tendance haussière des cas de contamination par la Covid-19.

Cette tendance s’est traduite par le passage à un autre stade de la vaccination, consistant en la mobilisation des mosquées, qui se sont impliquées dans cette opération le jour de l'Aïd.

Les imams se sont également impliqués dans les campagnes menées tambour battant pour tenter d’éviter une dégradation de la situation épidémiologique. Ils ont, à ce titre, participé au lancement d’une campagne de sensibilisation sous la supervision du wali, Abdelkader Kelkel, avec la participation des services de sécurité et de la santé. Pendant ce temps, les personnels soignants continuent de faire face à l’admission de nouveaux malades dans les services hospitaliers débordant de cas suspects ou testés positifs.

Les données recueillies auprès de différentes sources augurent d’une situation qui nécessite davantage de vigilance et de respect des mesures de prévention, tellement, argue-t-on, les personnes contaminées sont de plus en plus nombreuses à consulter ou à se faire admettre dans les hôpitaux. Même dans le secteur libéral de la médecine, des praticiens font face aux mêmes données si on se réfère à ces nombreux malades traités en ambulatoire pour des symptômes de la Covid-19.

“ Faute  de  tests  PCR,  je  me  base  sur  les  symptômes  cliniques  de  ces malades. Je les traite en ambulatoire, car il faut dire que  les praticiens privés ont acquis de l’expérience dans la prise en charge de ces cas, ils sont dans le même front de lutte contre cette  pandémie  que  leurs  confrères  du  secteur public”, réagit un médecin libéral. 

Un autre fait part du même constat et affirme que “la situation est  difficile eu égard à ces malades présentant des symptômes de Covid que je  reçois dans mon cabinet”. “Ce n’est pas toujours évident de se protéger et de protéger les malades qui nous sollicitent, dans un tel contexte où parfois, il n’y  a  que la bénédiction  divine  qui  nous  protège”, lâche, sur  un  ton  fataliste, notre interlocuteur.  Ce  dernier  soutient, d’ailleurs, qu’il  n’y  a  pas  de  données suffisantes pour connaître le nombre réel de ces malades sollicitant le secteur privé.         
 

Amor Z.

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