L’Actualité PRÉPARATION DE LA RENTRÉE SCOLAIRE 2020-21 À SÉTIF

Les écoles privées impliquées

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Faouzi SENOUSSAOUI Publié 11 Septembre 2021 à 10:27

Après une série de réunions de préparation de la rentrée scolaire 2020-21 ayant regroupé tous les chefs d’établissements scolaires du secteur public, la direction de l’éducation de la wilaya de Sétif a programmé, en fin de semaine, une réunion à laquelle ont été conviés les directeurs des neuf écoles privées. En effet, le conclave, qui a clôturé la série de rencontres avec les chefs d’établissement, a été une occasion pour rappeler que les écoles privées font partie du réseau d’établissements scolaires implantés aux quatre coins de la wilaya. 

“À la direction de l’éducation, nous ne faisons aucune distinction entre secteur privé et secteur public. Nous sommes là pour servir le système éducatif et faciliter la scolarité de nos enfants scolarisés”, a d’emblée indiqué Athmène Hemana, directeur de l’éducation de la wilaya de Sétif. Par ailleurs, le conclave a aussi été une opportunité pour rappeler la nécessité du respect du cahier des charges et des lois régissant les écoles privées, dont les programmes, le volume horaire et même les plans annuels d’apprentissage adaptés à cause de la pandémie de coronavirus. “Il vous est demandé d’appliquer les plans d’apprentissage et de respecter le volume horaire proposé par le ministère. Cela entre dans le cadre de l’égalité des chances qu’on doit assurer à tous les potaches”, dira le chef de service de la scolarité, Ali Haddad. Et d’ajouter : “En cas de problème, nous sommes là pour vous accompagner et vous orienter, cependant il ne faut pas sortir du cadre légal, car nous ne devons pas badiner avec la scolarité des élèves.” 

Pour ce qui est de la relation des parents d’élèves avec les responsables des écoles privées, le responsable de l’organisation pédagogique a indiqué qu’à chaque début d’année scolaire des parents viennent se plaindre. “Des parents qui veulent transférer leurs enfants d’une école privée vers une école publique sont souvent confrontés à une demande de régler les frais d’inscription même si leur enfant doit quitter l’école avant la rentrée des élèves. C’est  inadmissible. Nous ne nous mêlons pas des relations entre les parents et les écoles privées en matière d’honoraires, mais les élèves ne doivent pas être pris en otage.

Le contrat qui doit gérer cette relation est on ne peut plus clair”, dira M. Haddad, qui a rappelé les articles de l’arrêté ministériel datant du 7 octobre 2020 signé par les ministres de l’Éducation nationale et celui du Commerce régissant cette relation, voire le contrat entre les deux parties et dont les sanctions en cas de non-respect des articles du contrat peuvent être l’annulation de l’autorisation d’ouverture de l’établissement. Sur un autre volet, lors de la réunion, les responsables de la direction de l’éducation ont rappelé la nécessité de l’implication dans le programme culturel et sportif de la direction en participant aux différentes activités de la wilaya, au niveau régional ou national. 

La participation au projet de l’école numérique a été l’un des points abordés lors de cette réunion. En effet, “outre les classes pilotes financées par les pouvoirs publics, il a été demandé aux responsables des établissements privés de mettre la main à la poche pour doter leurs établissements en matériel et en équipements permettant la réalisation du projet du président de la République, qui sera mis en place dans des établissements du public dans le cadre d’une opération pilote dans toutes les wilayas dès cette année. Deux directeurs d’écoles privées ont déjà donné leur accord”, s’est réjoui M. Haddad, chef du service de la scolarité.  

 


FAOUZI SENOUSSAOUI

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