L’Actualité UNIVERSITÉ ABDERRAHMANE-MIRA DE BÉJAÏA

Les enseignants veulent récupérer leurs prérogatives

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M. OUYOUGOUTE Publié 25 Octobre 2021 à 23:13

© D. R.
© D. R.

Les enseignants des trois facultés de Targa Ouzemour, à savoir technologie, sciences exactes et sciences de la nature et de la vie ont convenu de mener de nouvelles actions, afin de récupérer leurs prérogatives : organisation des examens qui ne relèvent pas, selon eux, de l’administration rectorale, ne doivent pas se limiter à l’encadrement et surtout à offrir les conditions pour leur déroulement.

C’est, du moins, ce qui ressort des débats ayant suivi l’assemblée générale des enseignants du département technologie (1re année) de l’université de Béjaïa et à laquelle ont pris part leurs collègues de la faculté des sciences de la nature et de la vie, ainsi que des sciences exactes.

Dans un communiqué transmis à la presse, ils ont expliqué qu’avec le soutien de leurs collègues, ils viennent de réussir à récupérer “leurs prérogatives confisquées par l’administration de l’université de Béjaïa, des années durant”.

Ils rappellent qu’ils se sont mobilisés, le 18 octobre dernier, après la programmation, jugée “unilatérale d’un examen par l’administration, en violation de la réglementation en vigueur”.

Les enseignants du département technologie des premières années se sont alors présentés au département pour, dit-on, “constater de visu quels sont les organisateurs et encadreurs de cet examen”. 

Tout en précisant que leur but n’était nullement d’empêcher “le déroulement de l’examen”, mais qu’ils ne faisaient que constater ce qu’ils qualifient “d’indécente et irresponsable démarche de l’administration” qui outrepasse “largement ses propres prérogatives en s’attribuant celle des enseignants et de l’administration du département”.

Aussi, en milieu de journée, l’administration, constatant son “échec” à organiser cet examen, a orienté des centaines d’étudiants “déçus” vers leurs professeurs.

Les protestataires n’ont pas manqué de condamner fermement “les tentatives d’intimidation et de harcèlement de l’administration”, ainsi que “les tentatives de manipulation et d’instrumentalisation des étudiants et l’instauration d’un climat d’insécurité et de violence par l’administration”.

Ils ont ensuite tenu à rassurer les étudiants de leur “disponibilité pour les accompagner et les tenir informés des démarches entreprises en vue de la résolution du conflit”. 

Une autre AG, élargie à leurs collègues des deux facultés citées ci-dessus, devait se tenir dimanche passé, mais en raison de la fermeture par les étudiants du campus de Targa Ouzemour durant trois jours, elle n’a pas eu lieu. 

Les étudiants dénoncent notamment “l’anarchie qui règne au département génie civil (GC)”, exigent la “rectification des notes, jugées catastrophiques des travaux dirigés (TD), où la majorité des étudiants a eu 1/20, voire des zéros pointés”, ainsi que la reprogrammation des examens de rattrapage, “boycottés par les étudiants de GC”. 

Ils n’ont, en outre, pas manqué de dénoncer “la réunion tenue par le chef de département et des enseignants, le 20 octobre dernier, en l’absence des délégués des enseignants”.

Ils réclament, enfin, l’ouverture de nouvelles spécialités dans le cadre du master. Ils trouvent anormal que l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ne dispose que d’un seul master au département de génie civil.
 

M. OUYOUGOUTE

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