L’Actualité Ils ont organisé un sit-in devant le siège de la wilaya de Béjaïa

Les gérants des salles des fêtes dans l’expectative

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L. OUBIRA Publié 21 Mai 2021 à 22:40

© D. R.
© D. R.

Interdits  d’activité depuis quatorze mois pour cause de pandémie de coronavirus, les  gérants  et  exploitants  des  salles  des  fêtes  de  la wilaya de Béjaïa n’en peuvent plus.

Les gérants et exploitants  des  salles  des  fêtes  de  la  wilaya de Béjaïa sont revenus à la charge pour réitérer leur revendication, à savoir la réouverture de leurs  établissements, en  organisant, jeudi  20  mai, un  autre  rassemblement devant le siège de la wilaya de Béjaïa. 

Organisés en collectif, ils  étaient  des  dizaines de  cette  branche  d’activité commerciale à répondre présents à  l’appel  de  leur Collectif des gérants et exploitants des salles des fêtes (CGESF) de la wilaya de Béjaïa. 

Sur  une  banderole géante, accrochée par  les  protestataires sur  le portail principal  du  siège  de  la  wilaya, on  pouvait  lire  “Salles  des  fêtes  sous perfusion”.

Un slogan qui résume clairement la situation sociale précaire à laquelle a été réduite, du jour au lendemain, cette corporation de commerçants. “La fermeture de nos établissements n’a fait que réduire à la précarité de nombreuses familles. On ne peut plus tenir. Nous sommes menacés sérieusement de faillite”, a lancé un membre dudit collectif.

Selon lui, plusieurs gérants  et  exploitants des salles  des fêtes de Béjaïa se sont concertés, le 18 du mois en cours, pour étudier les voies  et moyens afin de faire face à la situation, dans le respect des règles de sécurité édictées par l’État.  Ainsi, signale-t-il, un  consensus  s’est dégagé  autour  d’une série de propositions soumises au wali de Béjaïa.

“Organiser des fêtes avec une plus grande fermeté, en limitant le nombre d’invités et en obligeant ces derniers à respecter les gestes barrières, prendre la température de chaque invité, mettre à la disposition des invités des assiettes et des couverts jetables, réduire de moitié le nombre de personnes par table, désinfecter la salle après chaque événement, former les staffs sur le protocole sanitaire, faire un plan de circulation dans la salle (...)” sont autant de propositions sur les dix-sept formulées et adressées sous forme de requête au chef de l’exécutif. 

Une requête accompagnée d’une demande d’application des décisions du dernier communiqué du Premier ministre relatif à l’activité des salles des fêtes. 

“Nous, collectif des salles des fêtes de la wilaya de Béjaïa, dénonçons avec une extrême vigueur les aberrations dans la gestion des restrictions et des interdictions des événements festifs par les autorités administratives et sécuritaires de notre wilaya. Dans le contexte sanitaire marqué par la pandémie de Covid-19, les salles des fêtes dûment agréées sont interdites d’activité, dans le même temps d’innombrables fêtes et cérémonies sont organisées  dans  des espaces  indus et  incontrôlables ! Le  plus  étonnant est que des hôtels et des salles agréées ouvrent leurs espaces à des festivités de grande ampleur”, lit-on dans  la  correspondance du collectif qui, au passage, dénonce “le laxisme  des  autorités  et cette  pratique de deux poids, deux  mesures”, non sans  suggérer “l’installation d’une commission d’évaluation de la situation globale  en  rapport  à l’application des consignes sanitaires du dernier communiqué du Premier ministre”. 

Par ailleurs, on apprend qu’un rassemblement national des gérants et exploitants des salles des fêtes est prévu pour le lundi 24 mai à Alger, devant le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
 

L. OUBIRA

 

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