L’Actualité Bouzeguène

Les habitants d’Ikoussa ferment le siège de l’APC

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NATH OUKACI Kamel Publié 27 Mai 2021 à 09:13

© D.R
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Les habitants du village d’Ikoussa, dans la commune de Bouzeguène, ont procédé, hier matin, à la fermeture du siège de l’APC pour une durée de deux jours, en guise d’avertissement, avant d’enclencher une autre fermeture pour une durée illimitée, ont menacé les membres du comité du village. 

Devant le portail de l’APC, des affiches ont été placardées et sur lesquelles on pouvait lire : “Non à la marginalisation du deuxième chef-lieu de Loudha, secteur d’Ikoussa”, “Ça dure depuis 1974, soit 47 ans d’oubli”, “Non au mépris de l’administration”. 

Dans la déclaration distribuée sur place, le comité du village d’Ikoussa a expliqué que cette action constitue l’ultime recours pour amener les autorités à jeter un regard sur la situation que vit leur village depuis le début des années 1970. Les villageois évoquent l’abandon total de leur village depuis sa délocalisation, suite à un profond glissement de terrain qui s’est produit en 1974 et qui a déstabilisé le sol, avec la dégradation de nombreuses habitations.  

Les habitants dénoncent l’absence totale de viabilisation de leur espace, la dégradation des routes et le manque de caniveaux pour les eaux pluviales et les eaux usées qui s’écoulent à ciel ouvert. Une situation qui a fait de ce village, estime le comité, “un no man’s land”, “un secteur ravagé et abandonné”. Aucune des audiences qui leur ont été accordées ou des nombreux rapports détaillés qui ont été adressés à tous les maires qui se sont succédé à la tête de l’APC n’ont abouti à la prise en charge de leurs revendications, a-t-il dénoncé. 

“Rien que des promesses sans lendemain”, a déploré un membre dudit comité. “Le pacifisme n’aboutit finalement à rien. Elles (autorités) nous poussent à nous radicaliser, c’est la seule et unique voie pour se faire entendre”, lancent les villageois, qui disent être plus que jamais déterminés à avoir gain de cause. La fermeture se poursuivra jusqu’à aujourd’hui (jeudi). 

“Un délai de grâce sera accordé aux autorités avant d’enclencher une fermeture illimitée de l’APC, dont les conséquences qui en découleront seront à la charge du maire de Bouzeguène”, avertissent les villageois. 

 


KAMEL NATH OUKACI

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