L’Actualité MARCHES HIER À AKBOU, à EL-KSEUR ET à TICHY

Les manifestants rendent hommage à Walid Nekkiche

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Kamal OUHNIA Publié 12 Février 2021 à 23:47

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Alors que la ville historique de Kherrata se prépare pour accueillir une marche nationale, le 16 février prochain, les  trois chefs-lieux de daïra d’Akbou, d’El-Kseur et de Tichy ont vibré, hier, au rythme des manifestations habituelles du vendredi, devenues, ces dernières semaines, un rendez-vous incontournable pour les hirakistes de la wilaya de Béjaïa.

Ce qui caractérise les marches de ce vendredi 12 février 2021 est ce regain de mobilisation citoyenne dans les rues qui constitue, selon des observateurs politiques avertis, un signe annonciateur d’un retour du Hirak, aussi bien à Béjaïa qu’ailleurs, à l’occasion de la célébration du second anniversaire du déclenchement de la révolution populaire pacifique du 22 Février 2019.

En effet, les marches du Hirak organisées hier dans les trois villes susnommées ont drainé des foules plus importantes que celles des vendredis précédents.

Les manifestants, qui brandissaient comme d’habitude le drapeau national et l’emblème amazigh, ont eu à parcourir les itinéraires habituels de ces marches, dont le coup d’envoi a été donné vers 14h.

Outre les slogans habituels du Hirak, les marcheurs ont tenu à dénoncer la torture et les sévices subis par certains détenus politiques, notamment le cas du jeune militant Walid Nekkiche, auquel un hommage particulier a été rendu, hier, par les manifestants de la wilaya de Béjaïa.

Ces derniers, visiblement scandalisés par ces bavures de trop, ont fortement fustigé l’appareil judiciaire et les généraux au pouvoir, réclamant à nouveau “la chute du régime militaire”, “le départ définitif du système”, “le respect de la volonté populaire”, “le changement radical de système politique”, “l’instauration d’un véritable État civil, démocratique et social”...

Les manifestants, outre les slogans habituels, ont innové et mis à jour de nouveaux pour les adapter à la situation, notamment l’affaire Nekkiche. 
Par ailleurs, les manifestants, qui ont battu le pavé, hier, à Akbou, à El-Kseur et à Tichy, ont réitéré l’exigence de la “libération de tous les détenus politiques et d’opinion”. 
 

KAMAL OUHNIA

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