L’Actualité Séminaire sur le mode de formation par apprentissage

Plaidoyer pour une politique prospective

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Mohamed MOULOUDJ Publié 09 Avril 2021 à 23:36

© D. R.
© D. R.

Le  séminaire  organisé,  ce  jeudi,  par  le  ministère  de  la  Formation professionnelle,   en collaboration  avec  d’autres  départements  ministériels sur “le mode de formation par apprentissage”, a rendu ses recommandations.

Les participants ont plaidé pour une politique prospective pour le mode de formation par apprentissage. Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessaire actualisation “périodique des cartographies pédagogiques”, soutenant que cet ajustement a pour but “de les adapter aux exigences du marché de l'emploi”.

Pour eux, il est important de “trouver des mécanismes de renforcement de la prise en charge des apprenants dans certaines spécialités”, comme la construction, les travaux publics et l'irrigation avec, en sus, “la valorisation des efforts des entreprises économiques dans le développement du mode de formation par apprentissage”, afin de “consolider le partenariat entre les secteurs”, en vue d'“adapter la formation à l'environnement économique”.

À l’ouverture du séminaire, Hoyam Benfriha, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, a affirmé que “le secteur visait à atteindre un taux de 70%” dans ce mode de formation qui est un mécanisme efficient en matière d'emploi. Mme Benfriha a appelé à offrir aux jeunes une formation “conciliant la théorie et la pratique” afin d'“acquérir les compétences qui les habilitent à intégrer le monde du travail ou à créer leurs entreprises”. 

Elle a rappelé que l’Exécutif “a promulgué les textes d'application de la loi 10-18 définissant les règles applicables en matière d'apprentissage”, annonçant un projet de décret exécutif fixant les modalités du contrôle technique et pédagogique par le corps des inspecteurs en milieu professionnel. 

De son côté, Mohamed Bacha, ministre de l’Industrie, a indiqué qu’il comptait créer “un pôle d'excellence” dédié aux métiers industriels et d'avenir.

Il compte, dans ce sens, procéder à un recensement des besoins actuels et futurs des entreprises industrielles à travers l'Institut national de la productivité et du développement industriel, expliquant que “des programmes adaptés aux besoins de formation des établissements du secteur de l'industrie seront mis en place en sus de l'activation du fonds spécial du ministère en tant qu'outil de financement”.

“Le rapprochement de l'industrie du monde de la formation est devenu une nécessité impérieuse et une voie indispensable pour répondre aux besoins croissants des établissements industriels en matière de compétences”, a estimé le ministre, précisant que “le secteur de l'industrie compte actuellement 1,5 million de travailleurs, dont 60% activent dans le secteur privé, ce qui fait ressortir de grands besoins en matière de formation”.

Selon le ministre, les estimations des responsables des établissements industriels économiques s’élèvent à plus de 40 000 formations qui peuvent être assurées par le secteur de la formation à travers des sessions de courte durée. 
 

M. M.

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