■ Il ne se passe pas un jour où l’on n’annonce pas un décès dû au Covid-19, et ce, depuis l’apparition de la 3e vague du terrible Delta ravageur. Cependant, si l’on ignore le nombre réel des victimes anonymes décédées, en raison d’un black-out imposé par les pouvoirs publics, la perte de certaines personnalités ne passe pas inaperçue dans la wilaya d’Aïn Témouchent.
Elles font partie des personnes de grande valeur que nous avons eu à côtoyer. Ce sont des cadres qui étaient, de leur vivant, d’un grand apport dans leurs domaines respectifs. En effet, en trois jours seulement, une dizaine de personnalités de la région d’Aïn Témouchent ont quitté ce monde.
Il s’agit de Mme Nadjia Douma, députée, de Riach Benaouda, cadre dans la wilaya d’Aïn Témouchent, du Dr Mourad Benallel, vétérinaire à Béni Saf, de Hachem Abdelmadjid, directeur de l’hôpital de Hammam Bou-Hadjar, de Gourine Khatib, cadre à la DJS, et de notre confrère de la presse écrite, le Dr Hachi Youcef, professeur de droit à l’université Belhadj-Bouchaïb d’Aïn Témouchent et ex-directeur du centre universitaire de Relizane, ainsi que du Dr Chareuf Afghoul Abdelkader, chercheur en mathématiques, et de Hadj Abderrahmane Sid-Ahmed, fonctionnaire à la commune d’Émir-Abdelkader. Si le problème de l’irrégularité de l’approvisionnement en oxygène persiste, la liste des victimes risque de s’allonger.
Cependant, face au pessimisme des uns et à la crainte des autres, celle de perdre leurs proches en raison d’un déficit en oxygène, est né un vent d’optimisme avec cet élan de solidarité de la population résignée plus que jamais à ne pas céder en prenant en charge l’acquisition de générateurs et de concentrateurs d’oxygène à l’exemple de cet investisseur de la région qui vient d’annoncer mettre une cagnotte d’un milliard pour l’achat d’un générateur d’oxygène au profit de l’hôpital de Hammam Bou-Hadjar.
M. LARADJ