L’Actualité CAMPUS UNIVERSITAIRE TARGA-OUZEMOUR DE BÉJAÏA

Rassemblement pour la libération de Wissam Nasri

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L. OUBIRA Publié 07 Juin 2021 à 00:17

© D. R.
© D. R.

■  Le  collectif  estudiantin  dénommé  “Les frères  et  sœurs  culturalistes” a organisé, hier, devant l’auditorium Djaâfri-Saâdi du campus Targa-Ouzemour de  Béjaïa, un  rassemblement  pour  exiger “la  libération  de  l’ex-étudiante, Wissam Nasri, et de tous les détenus d’opinion”.

Ce sont des dizaines de personnes, entre étudiants, enseignants et ATS de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, qui    ont  répondu  à l’appel dudit collectif estudiantin quant à cette action de protestation contre “la détention de la militante  et  ex-étudiante, Wissam  Nasri, et  de  tous  les  prisonniers d’opinion”.

Lors du rassemblement, une prise de parole a été organisée par les membres dudit collectif estudiantin. Tous les intervenants qui se sont relayés au micro, étudiants, enseignants et ATS, ont dénoncé énergiquement la détention de l’ex-étudiante et de tous les détenus d’opinion du Hirak.

Ils n’ont pas raté l’occasion pour dénoncer la répression des services de sécurité qui s’abat sur les manifestants du Hirak et appeler au “rejet massif des élections législatives anticipées de samedi prochain”.

Pour rappel, l’ex-étudiante et militante très active au sein du Hirak, Wissam Nasri, figure parmi les seize militants accusés d’appartenance au MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) et arrêtés par la police, le 22 mai dernier, à Akbou, alors qu’ils s’apprêtaient à organiser une marche pacifique en hommage au regretté militant de la cause amazighe, Mohamed Haroun, à l’occasion de la commémoration du 25e anniversaire de sa disparition. Les seize militants arrêtés ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal d’Akbou.

Huit ont été écroués le lendemain de leur arrestation, tandis que huit autres ont été placés sous contrôle judiciaire avant d’être, eux aussi, placés sous mandat de dépôt, le 1er juin dernier, par la chambre d’accusation près la cour de Béjaïa.
 

L. OUBIRA

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