L’Actualité TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BÉJAÏA

Report du procès de neuf militants présumés du MAK

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L. OUBIRA Publié 19 Mars 2021 à 23:33

© D. R.
© D. R.

Le procès des neuf militants du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), tenu jeudi 18 mars, au tribunal correctionnel de Béjaïa, a été marqué par un incident majeur entre les avocats de la défense et la juge en charge du procès. 

En effet, selon Me Mourad Zenati, l’un des avocats de la défense, tout a commencé lorsque la juge a ordonné, à l’ouverture du procès des prévenus, à ceux qui n’ont pas de convocation parmi l’assistance d’évacuer la salle d’audience pour “raison sanitaire”.

Une décision qui n’a pas été du goût des avocats de la défense et du bâtonnier de Béjaïa, Me Salem Khatri, qui ont protesté énergiquement, en refusant de plaider dans “un procès à huis clos qui ne dit pas son nom”.

Après quoi, quatre sympathisants du MAK ont été arrêtés dans le hall du tribunal par des policiers dans une atmosphère tendue, a indiqué Me Zenati. Les quatre personnes interpellées ont été embarquées sur le champ au commissariat central, a-t-il précisé.

La dizaine d’avocats de la défense et le bâtonnier de Béjaïa, vêtus de leurs robes noires, ont décidé de se rendre au commissariat central pour exiger “la libération immédiate des interpellés”. “Les quatre personnes interpellées ont fini par être libérées après notre intervention et sans être auditionnées”, s’est félicité Me Zenati.  Ainsi, entre-temps, la juge a décidé de renvoyer le procès au 1er avril prochain. 

À signaler que les prévenus ont été poursuivis pour deux chefs d’inculpation, à savoir “attroupement non armé” et “atteinte à l’unité nationale”.

En outre, après trois renvois consécutifs dont le dernier date du 28 janvier dernier, le procès de 32 hirakistes s’est enfin tenu, jeudi 18 mars, toujours au tribunal correctionnel de Béjaïa.

À rappeler que les 32 activistes du Hirak ont tous été poursuivis pour deux mêmes chefs d’inculpation, à savoir “attroupement non armé” et “mise en danger de la vie d’autrui en période de confinement”.  

Dans son réquisitoire, le procureur de la République, quant à lui, a demandé, selon Me Mourad Zenati, avocat de la défense, une peine de 2 mois de prison ferme et une amende de  30 000 DA pour chacun des prévenus. 

À l’issue du procès, la juge a décidé de renvoyer son verdict au 1er avril prochain.
 

L. OUBIRA

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