L’Actualité ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Sétif : A très peu voté...

  • Placeholder

Faouzi SENOUSSAOUI Publié 12 Juin 2021 à 23:34

© D.R
© D.R

Si traditionnellement la wilaya de Sétif enregistre les taux de participation les plus élevés lors des échénaces électorlaes passées, cette fois-ci, elle a dérogé à la règle. Les électeurs au nombre de 1, 019 287 ne sont pas déplacés massivement, alors que la journée du scrutin a commencé dans cette grande wilaya avec la fermeture des centres de vote dans onze communes, celles du nord.  

En effet, dans la matinée, le taux officiel annoncé vers 11 heures n’a pas dépassé les 2,55%. Un taux qui a connu une très légère hausse vers 14 heures avant d’atteindre les 12% à 17 heures. Selon les chiffres officiels, le deuxième taux de la journée n’a pas dépassé les 7,71%. Au nord de la wilaya, les bureaux de vote de 11 communes relevant de quatre daïras ont été fermés. Il s’agit des bureaux de vote des communes de Bouandès, de Béni Ourthilène, de Tala Ifacène, de Draâ Kébila, de Guenzet, de Béni Chebana, d’Aïn Legredj, de Bousselam, d’Aït Naouel Mzada, de Béni Mohli et d’Aït Tizi qui comptent un grand nombre d’électeurs, estimé au tiers de l’ensemble des inscrits de la wilaya.

Les centres de vote étaient déserts, en dépit des dizaines de vidéos des candidats, postées sur les pages des différents réseaux sociaux invitant les électeurs à aller voter. “J’ai reçu sur ma page facebook plusieurs messages de candidats m’invitant, à aller voter pour eux”, affirme Mohamed, un sexagénaire. En effet, les messages assez agressifs balancés sur les réseaux sociaux, n’ont pas persuadé tous les électeurs à aller voter. “À Sétif, pour quinze sièges, nous avons 840 candidats sur 46 listes. C’est énorme. Nous n’avons même pas pu jeter un coup d’œil sur leurs programmes. Cette façon de faire est à revoir”, estime Salim, un quinquagénaire.  

Il est à noter que tout au long de la campagne électorale, et la veille du scrutin même, des candidats ont enfreint la loi tout en agressant l’environnement, en procédant à des affichages anarchiques dans tous les coins et recoins des villes. Les abribus, les panneaux de signalisation, les murs des établissements scolaires n’ont pas été épargnés par ce placardage qui balafre le visage de la ville et qui donne une mauvaise impression des prétendants à la députation.

En effet, des réclamations ont été déposées au niveau de la délégation de wilaya de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) pour dénoncer cette façon de faire de certains candidats à l’hémicycle. “Je n’arrive pas à admettre que des candidats ou leurs représentants aient recours à cet affichage anarchique”, lance un septuagénaire, qui cite la loi sur ce genre de dépassements. “Les dispositions de l’ordonnance n°21 du 26 rajab 1442 correspondant au 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électoral interdisent tout affichage et toute forme de publicité en dehors des emplacements qui lui sont réservés”, souligne-t-il.

FAOUZI SENOUSSAOUI

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00