L’Actualité SURCHARGE DES CLASSES SUR FOND DE PANDÉMIE DE CORONAVIRUS

UNE RENTRÉE SCOLAIRE SOUS PRESSION

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Faouzi SENOUSSAOUI Publié 23 Août 2021 à 01:03

© Archives Liberté
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Outre les  retards  que  connaît  la  réalisation  de  certains  nouveaux établissements scolaires, le  problème de  la  surcharge  des  classes  va se  poser  pour  la  rentrée de septembre  prochain dans  plusieurs communes.

Prévue le 21 septembre prochain, la  rentrée scolaire  ne  sera pas  de tout repos pour les responsables du secteur de l’éducation nationale, qui seront contraints de faire  des  acrobaties  pour assurer  une scolarité “normale”  aux élèves  de  plusieurs  régions, dans  un  contexte   pandémique  des  plus  inquiétants. 

Repoussée  de  quelques  jours à la demande  des  partenaires sociaux, la rentrée de cette année se fera sous la pression de la crise sanitaire. Depuis hier, le ministère de l’Éducation a entamé une campagne de vaccination au profit du personnel du secteur. 

Une  opération  qui  a  pour  but  de  prémunir  l’École  des  risques  de contamination. Mais le pari d’une rentrée et d’une année scolaire, sous de meilleurs auspices, n’est pas totalement gagné, en raison de la surcharge des classes dans certains établissements, dans plusieurs wilayas du pays, où les travaux de rénovation s’éternisent à moins d’un mois du retour des élèves sur les bancs de l’école.

S’ajoute  aussi  le  problème  des  établissements  non  encore  livrés, compromettant ainsi le bon déroulement de la scolarité des élèves, dont certains seront obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre à leur lycée ou collège. 

Il  faudra  mettre  les  bouchées  doubles  pour  pouvoir  livrer  les  nouveaux établissements, surtout ceux bâtis dans les nouvelles cités récemment livrées à leurs bénéficiaires. À titre d’exemple, au chef-lieu de la wilaya de Sétif, c’est la cité Abid-Ali, à la périphérie ouest du  chef-lieu  de  la  wilaya  de Sétif, qui connaîtra une grande surcharge, apprend-on. Dans les deux écoles ouvertes durant l’année écoulée, la scolarité se fera dans des conditions difficiles. 

La cause n’est autre que le retard enregistré dans la construction de deux établissements qui devaient être réalisés par des bienfaiteurs et remis aux autorités, et qui s’est malheureusement arrêtée. Les deux écoles comportant 12 salles chacune, qui ont été ouvertes cette année dans cette cité, sont surchargées.

Pis encore, l’une d’elles, en plus des élèves du primaire, accueille les élèves de première et de deuxième années du cycle moyen. Une mesure prise par les responsables de la direction, afin de leur éviter de  se  rendre  au CEM Bemahmoud et au CEM des Cinq-Fusillés, distants de plusieurs kilomètres. Selon des sources bien  informées, l’une de ces  écoles  accueille un millier d’élèves. 

Il est à noter aussi que l’une des deux écoles en chantier est toujours à l’état de carcasse et accuse un grand retard. S’agissant  du  collège  en cours de réalisation, nous avons appris que le projet  enregistre un grand retard, d’où l’urgence de trouver des  solutions, à  savoir  la  réception  des  deux écoles précitées. Cela permettra d’alléger, un tant soit peu, la pression sur les deux écoles primaires déjà ouvertes et d’utiliser l’une d’elles comme établissement d’enseignement moyen. 

Pour le moyen, le problème de la surcharge sera aussi ressenti dans les cités Gaoua et Boucekine. Par ailleurs, dans la ville d’El-Eulma, deuxième agglomération en nombre d’habitants et d’élèves scolarisés après le chef-lieu de wilaya, les vingt-deux établissements du moyen connaîtront toujours une surcharge. 

À Tinner, une nouvelle cité de 5 500 logements, les  élèves du cycle moyen devront patienter une année de plus avant la livraison du nouveau collège.  De même pour les lycéens qui continueront à se déplacer vers les lycées du chef-lieu de wilaya distants de plusieurs kilomètres.

Sur le plan sanitaire, la Direction de l’éducation de Sétif se veut  rassurante  quant au respect du protocole sanitaire et à la prévention contre la propagation du coronavirus. 

“Je peux assurer que nous avons les moyens matériels pour son application”, affirme, à Liberté, le directeur de l’éducation, Hemana Athmène, précisant qu’“outre les enveloppes financières importantes qui  ont  été débloquées l’année dernière par notre tutelle (ministère de l’Éducation nationale, ndlr), les économes peuvent aussi faire un effort pour doter leurs établissements en consommables et puiser dans les ressources qui n’ont pas été consommées l’année dernière”. 
 

FAOUZI SENOUSSAOUI

 

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