Présenté hier devant le procureur de la République, le président de la JS Kabylie, Yazid Yarichene, a été mis sous contrôle judiciaire jusqu'au 23 novembre prochain.
Toujours est-il que le premier responsable de la formation de la ville des Genêts a bénéficié d'une liberté provisoire et comparaîtra chaque semaine devant le juge, et ce, jusqu'à la date indiquée en haut. Idem pour l'agent de joueurs, Nassim Saâdaoui, et le joueur Harrag, qui ont, certes, été mis en liberté, mais restent sous contrôle judiciaire.
Les faits de cette affaire remontent à la semaine dernière. Yarichene a été arrêté par une patrouille de police, dans la nuit de lundi à mardi dernier, alors qu’il était en compagnie du joueur du MCA, Chemsedine Harrag, qui a fini par signer à la JSK, et le manager bien connu, Nassim Saâdaoui.
Certes, les causes de cette arrestation n’ont pas été divulguées par les services de police et, encore moins, par la cellule de communication de la direction du club kabyle, mais l’on croit savoir que le président Yarichene et ses deux compagnons circulaient à bord d’une voiture lorsqu’ils ont été arrêtés mardi 19 octobre dernier vers 2h du matin, alors qu’ils n’avaient pas d’autorisation de circulation nocturne en période de confinement partiel dans la capitale.
Le ton serait monté entre les deux parties concernées et la situation aurait malheureusement dégénéré, ce qui a amené les policiers à conduire le président de la JSK au commissariat de police où il avait fait l’objet d’une garde à vue avant d’être entendu pour les griefs qui lui étaient reprochés.
Après une garde à vue qui a duré deux jours, Yarichene avait été présenté mercredi passé devant le procureur de la République, qui avait décidé de le remettre en liberté.
N. T.
