La société arabo-musulmane, en général, souffre d’une pathologie idéologique chronique et collective, une pathologie idéologique à triple tête : racisme sexuel, le féminicide, racisme contre les Noirs et l’antisémitisme, la haine contre les juifs.
Entre Simone Veil et Leïla Ben Ali, mon Dieu, quelle relation existe-t-il entre ces deux femmes absolument opposées ? Quoi, Simone Veil et Leïla Ben Ali ?
En sirotant son café dans un gobelet imprimé de dessins de Mickey Mouse, une pincée de tabac à chiquer bien calée entre la gencive et la lèvre supérieure
Il est encore difficile de naître femme en Algérie ou dans les pays arabes et musulmans en général ! Les choses n’ont pas changé, ou du moins pas assez, pas suffisamment !
De la vapeur ! L’écume ! La poussière ! Bluff ! Chimères intellectuelles ! Nous sommes une société intellectuelle sans mémoire, sans ombre ! Nous mentons pour nous-mêmes, sur nous-mêmes et nous croyons en ces mensonges culturels. Mascarade !
Les livres ont-ils de la chance, à l’instar des écrivains ? Le Fils du pauvre, le roman de Mouloud Feraoun, le plus connu et le plus lu en Algérie et dans la sphère francophone, est un texte chanceux ! Ce roman est un miraculé livresque !
Bien que la lecture soit faible, bien qu’elle soit élitique et bien que les institutions chargées de la lecture, dans notre pays et dans la région, soient fragiles et vides, le livre fait peur aux ennemis des lumières.
La philosophie est la mère de toutes les sciences. La matrice des questions gênantes et génies.
Ce n’est pas une fable de La Fontaine ! Non plus un conte tiré du majestueux ouvrage Kalîlawadimna d’Ibn al-Mouqaffae !
Dans notre société uniformisée, culturellement parlant, quand on veut tirer sur un écrivain qui sort du lot, un loup solitaire, on le taxe de : “Il est provocateur. Il fait dans la provocation.
La majorité n’a pas toujours raison. Et la minorité n’a pas tort. Le vent agressif de la majorité fait peur. La minorité fait réfléchir, à feu doux. Entre la majorité et le troupeau
L’Algérie est malade de ses élites politiques. L’Algérie est malade de la lâcheté de ses intellectuels ! Oui, ils l’ont fait, nos pères et nos grands-parents, cette grande révolution pour l’indépendance et pour la démocratie.
Les arts sont plus abondants que les idéologies. Plus amples que toutes les religions, qu’importe la religion.
Sans la traduction fiable, audacieuse, sans censure et sans coupure, notre culture ne verra jamais la lumière. Ne posera jamais ses pas, ses poèmes, ses pinceaux et ses caméras sur le bon chemin de la culture
Le silence complice règne ! Depuis quelques jours, deux actions infectent notre société et m’angoissent.
Les détails de cet échange sont véridiques et alarmants. Lors d’une marche hebdomadaire du Hirak, un vif dialogue, entre deux marcheurs de convictions idéologiques différentes, a attiré mon attention.
Comme des vagues sauvages dans un espace domestique, les livres envahissent nos appartements.
Sobhanallah ! Le séisme a frappé deux villes algériennes, à savoir Mila et Tipasa. La malédiction s’est abattue sur les petites gens de cette partie de la terre d’islam nord-africain
Lire en Algérie est un acte socioculturel un peu spécifique, en comparaison avec d’autres pays dans le monde arabe ou nord-africains. Lire, ce n’est pas raconter !
Tout est commerciable. Dans le pays des islamistes, tout est consommable, politiques, idéologies, religions et marchandises. Ajouter le mot “hallal” et tout est permis.