Le jour où le régime a dû ajourner l’élection présidentielle du 4 juillet 2019, le pouvoir est passé de la menace à la répression du Hirak. Ce jour-là, il s’est résolu à reprendre le processus électoral rejeté pour qu’il puisse se retrouver, en bout
Dans son livre, qu’il a commencé à rédiger en prison, et dans quelques interventions télévisées, l’ancien wali d’Oran (1994-1997), Bachir Frik, explique comment la fraude électorale caractérise le système “démocratique” algérien.
Depuis 1989, l’Algérie est comme prise à son piège du pluralisme politique. La question du passage du parti unique vers le multipartisme reste piégée par la problématique islamisme-démocratie et la résistance manœuvrière des régimes.
Les islamistes se font de plus en plus voyants dans les manifestations du vendredi et les marches d’étudiants.
“Le ministère du Commerce prépare actuellement des amendements des textes réglementaires qui vont criminaliser l’usage de toute autre langue que l’arabe sur les devantures des magasins”. Criminaliser... Rien que cela !
Que le spectre des coupures d’eau se manifeste, que le manque de liquidités s’éternise, que la “pénurie” d’huile persiste…
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre les clients d’un magasin se ruant, dans un indescriptible carambolage, sur des bidons d’huile posés à même le sol.
Alors que le mouvement populaire de remise en cause du système politique se poursuit,
Quelqu’un a écrit sur un réseau social : “La plupart des Algériens sont musulmans, mais ce ne sont pas tous des islamistes.”
Dans une instruction du ministère de la Justice, il est demandé aux magistrats du parquet “de ne procéder à l’ouverture d’une enquête préliminaire ou action judiciaire
Le pouvoir poursuit la mise en œuvre d’une feuille de route établie au lendemain de la démission de Bouteflika et à peine retardée par le report de l’élection présidentielle du 4 juillet 2019.
La Syrie vient de boucler, exsangue et dévastée, une décennie de crise et de violence. Mais sans encore clôturer le cycle infernal. Les protagonistes ont été nombreux et ont rivalisé de puissance de feu et de barbarie.
Le pacifisme n’est pas un état naturel de l’islamisme. La démocratie non plus. C’est pour cela que les résidus du FIS ont eu du mal avec un Hirak qui, d’emblée, a adopté le principe de non-violence, “silmiya”, et revendiqué un système de souveraineté
Le Premier ministre a déclaré, avant-hier, que le gouvernement a “procédé à l'intensification du réseau de télécommunications nationales” et que “l’accès a internet à haut débit a été également élargi à travers la modernisation
En termes d’affluence, le cent huitième vendredi du mouvement populaire n’a pas différé des précédents. Mais les embûches auxquelles les manifestants sont confrontés depuis la reprise du hirak se multiplient et se diversifient.
Condamné en première instance à une peine de trois ans de prison pour espionnage au profit d’une “entité étrangère”, Salah Bekka a passé seize mois à l’ombre avant d’être acquitté en appel.
En décidant de “déclassifier les documents d’archives couverts par le ‘secret défense’ jusqu’aux dossiers de l’année 1970”, le président Macron a fait faire un grand pas, peut-être le plus grand jamais fait,
Des démocrates se sont offusqués de voir les noms de Matoub et de Hachani associés dans un même slogan (“Chkoun ktal Hachani ou Matoub ?”) dans les marches du Hirak, à Alger.
À son avènement, en Février 2019, les objectifs du mouvement populaire ne souffraient d’aucune ambiguïté : l’annulation du projet du cinquième mandat de Bouteflika, d’abord, puis l’abolition du système géniteur d’une telle dérive mafieuse, ensuite.
Quand, parfois, l’actualité croise l’histoire, cela donne ce genre de hasards : au moment où, au nom de l’État français,