- A la une
-
Culture
Culture
- Radar
- Sport
-
Automobile
Automobile
- L’Algérie profonde
- LIBERTE عربي
En sanctionnant prestement le P/APC de Khenchela, le pouvoir a voulu faire passer son incendiaire provocation pour une inusuelle bavure.
“Mais attention, la force de l’Algérie réside dans la force de ses institutions.” Ce “attention” exprime une franche volonté du ministre de l’Intérieur de menacer.
Depuis son avènement, le régime Bouteflika n’a pas changé dans sa manière de gérer les libertés politiques. Les Algériens ont toujours eu le choix entre le soutenir ou endurer l’épreuve du bâillon.
Pour la cinquième fois, Bouteflika est candidat à la Présidence de l’Algérie. Avec, pour la cinquième fois, la certitude de l’emporter, et avec “une majorité écrasante”.
Visiblement, le pouvoir a hâte de changer la Constitution. Très probablement pour se donner un texte qui servira à encadrer la succession. Ce qu’il n’a pas pu faire avant une élection ajournée, il le fera après un scrutin tenu à échéance.
On l’a actionné ou il s’est déclenché de lui-même, Farouk Ksentini, pour qu’il sorte subitement, défendre, encore une fois, et cette fois-ci par anticipation, l’indéfendable ?
L’heure est grave : le pouvoir, après s’être longtemps laissé enchevêtrer dans sa dépravation, n’arrive plus à se reconstituer et, pour garder la tête hors de l’eau, il s’agrippe aux commandes du pays l’entraînant dans son irrémédiable naufrage.
Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour continuer à se sucrer ?
Le faux suspense qui a longtemps entouré sa candidature prend définitivement fin : Bouteflika n’est plus candidat “à 99%”, mais à 100%.
Le rêve d’un parent algérien est d’offrir à son enfant une scolarité à l’étranger. En France si possible, pour des raisons de proximité culturelle et de faisabilité pratique.