Nous sommes à la veille du trente-et-unième anniversaire du soulèvement du 5 Octobre 1988.
Depuis de longues années, le pouvoir chinois sévit dans un huis clos absolu contre les minorités du Xinjiang, en particulier contre les musulmans ouïghours de cette région.
Le chef d’état-major multiplie les mises en garde contre les adversaires de l’option électorale. Régulièrement, un nouveau type d’“ennemis” du peuple ou de l’Algérie est désigné à sa vindicte.
Contraint de se décider sur sa participation à l’élection présidentielle annoncée, le chef du MSP s’est entortillé en justifications au sujet de son refus de présenter sa candidature.
“La candidature d’Abdelmadjid Tebboune à la présidentielle du 12 décembre signifie un cinquième mandat sous un autre nom”, a déclaré Ali Benflis.
Le procès de Blida a été rapide et s’est déroulé dans un huis clos de fait.
Depuis quelque temps, l’Algérie dispose d’une Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), une instance montée par l’ex-Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM).
Le peuple en révolution retiendra qu’après la justice la presse aura été le grand déserteur de sa cause.
Le Syndicat national de la magistrature a décidé “à l’unanimité” de prendre le “chemin de l’escalade… pour réaliser les exigences de l’indépendance de la justice dans ses volets juridiques et matériels”.
Le RND se prononcera le 4 octobre sur sa participation à l’élection présidentielle du 12 décembre.
La répression contre les manifestants et les activistes s’intensifie. Mais, dans le même temps, les manifestations gagnent en ampleur, comme on a pu le constater vendredi et mardi derniers.
Il est épatant ce découpage de l’espace politique entre nationalistes, islamistes et démocrates, ces derniers étant “minoritaires”, ajoute-t-on.
Ainsi, le régime a décidé de programmer l’élection présidentielle dont les Algériens ont massivement rejeté la tenue dans les conditions politiques actuelles.
Vingt-trois manifestants ont été placés en détention provisoire, hier, juste avant que le chef de l’Etat par intérim ne signe le décret de convocation du corps électoral.
La montée en intensité de l’action répressive confirme l’option irréfutable du pouvoir pour la relance du processus électoral constitutionnel.
Alors qu’ailleurs sur le territoire national les tribunaux relaxent les quelques manifestants poursuivis et incarcérés pour détention ou port de l’emblème amazigh, ceux, plus nombreux, arrêtés et inculpés à Alger continuent de moisir en prison.
Le risque, dans la situation actuelle, est que le quiproquo évolue en impasse. Parce qu’à la vérité, il n’y a pas de crise politique en Algérie.
Le pouvoir a organisé un “dialogue” auquel il n’a pas participé. À moins de considérer qu’il y fût représenté par le “panel”.
Le pouvoir avance au pas de charge vers l’élection présidentielle. Non pas qu’il ait vérifié quelque consensus autour de cette option, mais parce qu’il a pris acte de l’irréductibilité de l’essence révolutionnaire du mouvement populaire
Ce n’est pas la mission du panel qui arrive à son terme ; c’est son existence. Les plus endurants de ses animateurs ont tenu jusqu’à la fin ; les autres ont déserté en rase campagne et même sur la dernière ligne droite, comme l’a fait l’ex-ministre D