Visiblement, le pouvoir a hâte de changer la Constitution. Très probablement pour se donner un texte qui servira à encadrer la succession. Ce qu’il n’a pas pu faire avant une élection ajournée, il le fera après un scrutin tenu à échéance.
On l’a actionné ou il s’est déclenché de lui-même, Farouk Ksentini, pour qu’il sorte subitement, défendre, encore une fois, et cette fois-ci par anticipation, l’indéfendable ?
L’heure est grave : le pouvoir, après s’être longtemps laissé enchevêtrer dans sa dépravation, n’arrive plus à se reconstituer et, pour garder la tête hors de l’eau, il s’agrippe aux commandes du pays l’entraînant dans son irrémédiable naufrage.
Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour continuer à se sucrer ?
Le faux suspense qui a longtemps entouré sa candidature prend définitivement fin : Bouteflika n’est plus candidat “à 99%”, mais à 100%.
Le rêve d’un parent algérien est d’offrir à son enfant une scolarité à l’étranger. En France si possible, pour des raisons de proximité culturelle et de faisabilité pratique.
En décidant, il n’y a pas longtemps, de dissoudre l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, le pouvoir suggérait que cette instance n’a pas suffisamment contribué à combattre les pratiques de malversation dans les institutions
La photographie immortalisant le pacte des quatre chefs des partis de l’Alliance pour le cinquième mandat devrait être soigneusement conservée.
Comme tous les cinq ans, après une phase de vie politique faite de rumeurs et de fuites, voici venu le temps de l’intermède spectacle. Générique !
Si, par le passé, quelqu’un nous avait prédit un tel avenir, c’est-à-dire un tel présent, on l’aurait pris pour une offense.
Ce week-end, les partisans de la continuité se sont présentés sur la ligne de départ. Devant l’impossibilité politique d’une solution alternative à la reconduction de la présidence Bouteflika
Au moment où les forces de soutien au 5e mandat prennent position pour forcer le résultat de “l’élection” du 18 avril, Transparency International
C’est symbolique de la descente aux enfers nationale que cette réaction, qui tient plus de l’agression haineuse que de la riposte politique, à la déclaration de candidature de Ghediri vienne d’Annaba.
La presse numérique et les réseaux sociaux continuent à filmer pour nous le défilé d’abrutis édentés, ridiculement fringués, s’étalant sur leurs ambitions présidentielles mythomaniaques.
De quel droit le ministre du Travail s’arroge-t-il la prérogative de décider que les bénéficiaires de crédits Ansej et Cnac qui ne remboursent pas leurs crédits ne seront pas poursuivis ?
Oxford Business Group a publié, en même temps qu’un rapport positif sur les perspectives économiques algériennes, une interview du président Bouteflika.
Plus on est de fous plus on rit, dit-on. Depuis l’annonce de l’élection présidentielle, ils sont une ribambelle de personnages hautc en couleur à défiler au Palais du gouvernement pour prendre possession des formulaires de candidature.
Entre autres éclairs de génie, qui ont fusé de ce forum sur la harga, il y a cette idée de l’appeler “migration suicidaire”. “Avec l’aide des médias”, est-il précisé.
Ceux qui ne l’ont pas vu tout de suite peuvent s’en rendre compte maintenant : la promulgation du décret fixant la date de l’élection
Au forum sur la harga, alors que les experts soulignaient la complexité du phénomène et suggéraient son diagnostic approfondi, le ministre de l’Intérieur en a parlé avec l’assurance de celui qui a fait le tour de la question et qui a les idées bien