L’université d’été du FCE a été l’occasion de fêter le renouement entre l’oligarchie affairiste et la puissance politique.
C’est par Abdelwahab Derbal que l’on apprend le plus sur l’inanité de la pratique électorale dans le pays. Par confessions successives, il révèle la vanité d’un processus électoral dont il est censé surveiller la régularité.
À l’occasion de la Journée de la presse maison, le président de la République a adressé un message à la corporation.
On pouvait ne pas croire Ould Abbes quand il laissait entendre que la décision est prise d’un cinquième mandat pour Bouteflika.
“L’entreprise, c’est maintenant”. Tel est le slogan de l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise.
Le ministre de l’Agriculture vient d’annoncer l’autosuffisance prochaine en produits agricoles. Il n’y a qu’un déficit en céréales, lait et viandes à combler, précise-t-il.
Dernièrement, Ould Kaddour déclarait à Oran qu’il a vu “des choses pas normales” depuis son arrivée à Sonatrach.
Alors que deux usines de trituration de graines oléagineuses sont en projet au port de Djen Djen, le directeur du port de Béjaïa maintient “sa” décision de blocage des équipements importés par Cevital pour les besoins d’un projet du même genre.
Un économiste, le professeur Lalmas, a ainsi expliqué l’unanimité du personnel politique autour du plan d’action d’Ouyahia : quand on prend place dans les institutions, c’est pour toujours approuver les initiatives du pouvoir qui vous a promu.
Fatma Zohra Zerouati est entrée dans la danse pour défendre le projet d’exploitation du gaz de schiste déterré par Ouyahia.
Le ministre des Transports, en visite à Béjaïa, n’a pas pu répondre à la question sur le barrage opposé par le directeur du port à l’importation d’équipements par Cevital.
Un voisin cultivait ce rituel de décrocher, certains jours, la cage de son oiseau suspendue dans son balcon pour aller la déposer sur la verte pelouse qui fait face à son immeuble.
Trois “anciens” du système demandent qu’on s’oppose à un cinquième mandat de Bouteflika. Pour la raison que ce n’est plus lui qui dirige mais son “entourage familial” et “un groupe de puissants oligarques”.
Naïma Salhi a traité Ferhat Mehenni de “terroriste”. Ce qu’elle n’a jamais fait pour les vrais, ce dont elle partage l’idéologie et le projet de dissolution de l’Algérie dans la oumma.
C’est comme s’ils ne savaient que cela : vendre des hydrocarbures et dépenser.
Farouk Ksentini proclame que la “réconciliation nationale” est un autre 1er Novembre 1954. Et par conséquent, Bouteflika c’est le Crua.
Un ministre a failli instituer une interdiction de monter dans les transports pour les Noirs. Puisque c’est à leur couleur d’abord qu’on reconnaît “nos” migrants. Et il s’est trouvé un directeur de wilaya pour mettre en œuvre la directive.
Le gouvernement pourra donc imprimer autant d’argent qu’il voudra durant les cinq années à venir.
L’ENTV a diffusé des scènes de faits de terrorisme commis au cours de la décennie 1990.
Le Premier ministre a fait peur aux sénateurs. L’effet a été immédiat : leurs chefs de groupe ont rivalisé de louanges à l’endroit du gouvernement et ont massivement voté pour son plan d’action.