La Révolution doit à Abane son sauvetage et sa mise sur les rails dans le sens de l’Histoire.
“C’est là une tâche écrasante qui nécessite la mobilisation de toutes les énergies et de toutes les ressources nationales.
L’Algérie est aujourd’hui à la croisée des chemins, aussi bien socialement, politiquement, qu’économiquement. Avec un peuple aussi valeureux que vaillant
L’actuel exercice des autorités, obligées d’élaborer une nouvelle loi pétrolière, est pire que celui entamé dès fin 1999 par un retraité algéro-marocain envoyé par Dick Cheney, Haliburton, l’AES (American Energy Services !), etc.
Voilà en fait le péché originel, la faute à Karoui : avoir réveillé cette Tunisie d’en bas que personne ne voulait voir, celle qui crève la dalle à Kasserine, Sidi Bouzid ou Sbeitla. C’est donc haro sur le baudet : il y a péril en la demeure !
Au terme de cette première partie, trois principales caractéristiques de notre secteur bancaire apparaissent :
Il est de tradition en temps de crise de revoir émerger comme un serpent de mer la lancinante question de la Réforme du secteur bancaire ou du “système” financier en Algérie.
Nous sommes actuellement à un moment charnière de notre histoire où des changements profonds sont en voie de réalisation.
La situation politique en Algérie est à ce point figée dans ses petites et grandes (apparentes) contradictions ou oppositions qu’on en vient tout naturellement à douter d’une sortie de crise à court terme...
“C’est une révolution organisée et non une révolte anarchique... C’est une marche en avant dans le sens historique de l’humanité... C’est enfin la lutte pour la renaissance d’un État algérien sous la forme d’une République démocratique et sociale…”
Retranchée sur une position politique de sortie de crise, aux antipodes de la solution, exclusivement politique portée par le mouvement citoyen, l'institution militaire se refuse à toute évolution épousant la volonté populaire.
Le mouvement citoyen entame son cinquième mois de contestation, de marches et mobilisations, déterminé à faire aboutir des revendications majeures clamées dès ses premières sorties
Au début de l’année 2015, je terminais un papier sur le site Orient XXI de la manière suivante : “Ce long exposé nous a conduits à la frontière du politique.
Le pays est entré depuis le 9 juillet dans un état de fait qui échappe à la jurisprudence et à la doxa constitutionnelle.
“Commencer est un grand mot”, Jules Lequier.
En parlant de dialogue inclusif, Bensalah vise la participation des partis de la coalition qui constituent des piliers majeurs de ce système maffieux tant décrié.
Ceux qui dirigent encore aujourd’hui étaient nécessairement impliqués, alors comment peuvent-ils encore disposer du droit de gouverner et de décider de l’avenir d’un pays qu’ils avaient laissé meurtrir ?
La déclinaison historique, fondatrice sur les plans politique et juridique, de la révolution populaire implique une transition féconde. Pierre angulaire de la cité de demain.
Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits. Proverbe africain.
Le paradoxe est saisissant. Face à une société saisie par une véritable houle intellectuelle porteuse de modernité qui s’attaque à tous les tabous dans un optimisme empreint de sérénité, se dresse un régime congelé dans son conservatisme prédateur.