Culture première édition de l’Imadghassen film festival

“Abou Leila” et “Héliopolis” en avant-première à Batna

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Rubrique Culturelle Publié 27 Février 2021 à 22:29

© D. R.
© D. R.

Le réalisateur  Issam Taachit qui  a cartonné  à  l’international avec son court-métrage Human (2018), a relevé  un  énorme défi : lancer le premier Festival dédié au 7e art à Batna. Initié avec quelques copains cinéphiles, étudiants et artistes, l’Imadghassen Film Festival (IFF) aura lieu du 1er au 4 mars prochain dans la capitale des Aurès.

Prévu initialement en 2020, les organisateurs ont  dû reporter l’IFF, à cause de la pandémie de coronavirus. Mais cela n’a nullement affecté leur moral et désir de maintenir cette manifestation consacrée aux films courts de jeunes cinéastes.

D’ailleurs, l’un des objectifs fixés est “ de  donner  la  chance  aux  réalisateurs amateurs  d’inscrire  leurs  films  en compétition, de  les encourager et  de  les accompagner dans leur travail”, avait déclaré dans les colonnes de Liberté, Issam Taachit, commissaire du festival.

Aussi, il a pour “mission” de lancer des ateliers de formation sur les techniques de l’écriture d’un scénario, de la réalisation et de l’image en faveur des cinéastes locaux et nationaux.

Concernant la programmation de cette première édition, le comité de sélection a reçu pas moins de 370 productions (180 nationales et 190 étrangères), de 30 minutes maximum.

Dans la catégorie compétition internationale, une dizaine de films de quatorze pays (USA, Russie, Maroc, Tunisie, Italie, Afrique du Sud, Palestine, Colombie, Inde…), ont été retenus dans la course au grand prix. Parmi ces œuvres, on peut citer : Chakero (Colombie), d’Alejandro Angel, Maradona’s legs (Allemagne-Palestine), de  Firas Khouri, La page blanche (Algérie), de Mohamed Nadjib Amraoui, Philosophe (Maroc), de Fodil Abdelatif ou encore Uno (Espagne), de Javier Marco.

Pour la compétition nationale, elle sera marquée  par  la  projection de douze films, de cinéastes amateurs de Tindouf, Aïn Defla, Alger, Annaba, Sétif, Sidi Bel-Abbès… Le festival sera également ponctué d’un “concours d’encouragement”, réservé seulement aux réalisateurs de la région.

Outre  ces  courts-métrages,  le  public  aura  l’occasion,  de découvrir  deux œuvres algériennes  en avant-première, à  savoir  Abou  Leila  d’Amine Sidi Boumediène et Héliopolis de Djaffar Gacem.  Il  sera  également  question d’ateliers de formation, la diffusion de films d’animation et des rencontres avec des réalisateurs et comédiens du petit et grand écran.

Cette 1re édition a pour but de créer des moments “de partage et d’échange d’expériences avec la nouvelle génération”. En marge du Festival, les invités auront  l’occasion  de  visiter  plusieurs  sites, à  l’exemple  de  Timgad  et le tombeau d’Imadghassen, une initiative  qui  tend  à  promouvoir  le tourisme culturel.
 

R. C. 

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