Culture Célébration du 60e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 à Annaba

Afin que nul n’oublie la nuit noire de Paris

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A. ALLIA Publié 18 Octobre 2021 à 09:34

© D.R
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À l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961, la direction de la culture et des arts et l’université Badji-Mokhtar de Annaba, en collaboration avec le mouvement associatif local, a recensé de nombreux événements commémoratifs. Annaba abrite depuis hier le Salon national du livre consacré cette année à la littérature algérienne de l’émigration et ce, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’émigration, coïncidant avec le 17 octobre de chaque année. Un événement de circonstance organisé par la direction locale de la culture et des arts et qu’abritera le Cours de la révolution jusqu’à la fin du mois d’octobre.

Se félicitant du fait que 18 maisons d’édition participent à ce rendez-vous avec près de 4000 ouvrages en majeure partie dédiés à la littérature de l’émigration, Nabil Dadoua, le président du salon, signale la présence à Annaba d’éminents auteurs, dont le journaliste Kada Ben Ammar H’mida Ayachi et Dr Mohamed Sari, venus dans la ville côtière pour la présentation de leurs ouvrages, suivie par des séances de dédicace avec ces écrivains. Les jeunes clubs de lecture de la wilaya d’Annaba Aklam Hybrya et le club de lecture Les ambassadeurs de la littérature ne seront pas en reste, puisqu’ils participent à ce salon du livre, alors que les bénévoles de l’association Bône-Culture animeront une séance pour présenter des jeunes talents dans le domaine de la culture et des arts.

Des expositions itinérantes, des spectacles, des pièces de théâtre, des lectures, mais aussi des débats sur la société d’hier et d’aujourd’hui, afin de faire revivre la nuit noire du 17 octobre 1961. Encore une fois, les bénévoles de l’initiative “Odrob Neh Dar Darek” donnent rendez-vous aux amoureux de l’histoire pour raviver la mémoire des Annabis et commémorer à leur façon les massacres du 17 Octobre 1961. Une exposition photos sur le thème de la Vieille Ville et son patrimoine matériel et immatériel est ouverte au public au niveau de Dar El-Bey, où des photos autour d’événements et de personnalités ayant marqué la guerre de Libération au niveau de la vieille ville y seront exposées.

Des spécialistes et des guides touristiques y donneront des explications aux visiteurs et aux habitués des lieux et présenteront des photos autour de la résistance des enfants de la ville à l’occupation, à l’image de Chaker, de Sidi Harb, du martyr de la révolution Badji Mokhtar, de Benmostefa Benaouda, de Bensaddok et de bien d’autres. On notera à l’ouverture de cet événement, avant-hier, l’organisation d’un séminaire national dédié à la littérature algérienne migrante, sous la présidence de Dr Ali Khafif, du comité scientifique de la Faculté des sciences humaines, aux côtés du directeur de la culture Ahcene Tlilani, du recteur de l’université Badji-Mokhtar, Dr Manaa Mohamed. Plusieurs thèmes seront abordés et enrichis durant ces deux journées par des communications, des interventions d’un panel d’écrivains et de professeurs issus des différentes universités du pays. 

À l’instar des universités d’Alger, de Constantine, de Jijel, de Batna, de Biskra, de Tébessa, de M’sila, de Tizi Ouzou, d’Oum El-Bouaghi et de Skikda. Des spécialistes, dont les interventions traiteront du rôle de la littérature algérienne au service de la cause nationale lors de la Révolution, du mouvement nationaliste et de l’identité dans la littérature et le roman algérien, en plus d’autres sujets traités dans la littérature algérienne à l’étranger. 

 


A. Allia

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