Culture Intitulé “Chroniques d’Ali Ath Ali et de sa descendance”

La généalogie d’Ahitos, objet d’un ouvrage de Smaïl Aliane

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NATH OUKACI Kamel Publié 11 Janvier 2021 à 23:52

Chroniques d’Ali Nath Ali et de sa descendance de Smaïl Aliane, édité à compte d’auteur, novembre, 154 pages, 2020.   © D. R.
Chroniques d’Ali Nath Ali et de sa descendance de Smaïl Aliane, édité à compte d’auteur, novembre, 154 pages, 2020. © D. R.

Intitulé Chroniques d’Ali Ath Ali et de sa descendance, le premier ouvrage de Smaïl Aliane, publié à compte d’auteur fin novembre dernier,  décrypte en trois parties – “l’histoire d’Ahitos”, “Ali Ath Ali”, l’ancêtre d’Ihitoussène – ce village de Bouzeguène connu pour être le pionnier dans le métier de la forge.

Dans cet ouvrage, fruit de plusieurs années de recherche, l’auteur présente avec détails l’arbre généalogique de la famille, de l’ancêtre jusqu’à sa dernière descendance, établissant, ainsi, la généalogie de la famille et de sa corrélation avec “Ahitous”, le fondateur du village.

Cette recherche est effectuée sur la base de témoignages oraux, de documents prétendument authentifiés et du vécu réel de l’auteur. Le livre présente également des photos de familles, témoins de la longue épopée de ce village des forgerons.

À travers ce livre, nous explique l’auteur, l’objectif est de remonter aux origines de cette construction identitaire à travers le temps pour enfin se connaître soi-même : “Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va. Cette citation bien connue sous-entend l’idée qu’il faut bien se connaître afin de se construire correctement en tant que personne. La famille est l’entité initiale qui contribue à façonner notre identité, notre personnalité et notre existence.” 

Et de poursuivre : “Comprendre l’histoire de ses ascendants, c’est appréhender de manière plus claire l’environnement auquel on est lié et mieux se connaître soi-même.” L’auteur reconnaît, toutefois, que “la recherche généalogique n’est jamais achevée, car tant qu’il reste des archives à conquérir quelque part, il reste de l’espoir”.

“Le chercheur généalogiste sait bien que beaucoup de gens sont curieux de connaître leurs origines. Parfois, ils s’obstinent à aller plus loin, mais parfois, face au manque d’informations, ils se résignent et abandonnent. Alors, rien ne vaut une généalogie que l’on communique à ses proches afin de leur faciliter la découverte de la vie de leurs ancêtres. C’est l’objectif de mon livre. Si je ne le partage pas, il ne sert à rien”, a-t-il soutenu.

L’auteur nous raconte l’histoire commune de la cité des forgerons et des martyrs de la révolution. On y découvre également les portraits de personnalités qui ont marqué l’histoire contemporaine du village, à l’image de Hamou Amirouche, moudjahid, secrétaire particulier du chef de la wilaya III, décédé en 2018, puis les défunts Arezki Hamroun, responsable politique au sein de la Fédération de France du FLN, et Tahar Hamroun, ancien ambassadeur dans plusieurs capitales du monde.

Les personnalités religieuses du village n’étaient pas en reste tant l’auteur revient aussi sur la vie de Cheikh Belkacem, disparu en 1951, de Hadj Idir qui effectua sept fois le pèlerinage dont trois fois à pied, et Hadj Mohand Arab, disparu en 2001.          
 

KAMEL NATH OUKACI

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